La négociation demeure toutefois la démarche la plus réaliste pour espérer parvenir à une situation de paix dans cette partie de la région du Maghreb. (SOLLO Denise)
Le Sahara occidental est situé à louest du Maghreb et présente comme voisins frontaliers : Le Maroc au nord ; au nord est lAlgérie avec qui il partage une courte frontière; et enfin la Mauritanie à lest, et dans tout le sud. Toute sa frontière ouest donne sur latlantique. Sa superficie est de 266000 km². A lépoque de son occupation par lEspagne en 1884, le territoire du Sahara Occidental est essentiellement occupé de tribus guerrières, maraboutiques et tributaires, organisées et indépendantes entre-elles.
Selon certains auteurs, les différentes expéditions marocaines sur ce territoire nont pas conduit à une soumission effective des populations autochtones aux sultans du Maroc. Néanmoins, durant toute la période qui a précédé la colonisation de ce territoire et même pendant celle-ci, il est arrivé que des chefs guerriers en provenance de cette région, reçoivent une aide matérielle massive de la part du sultan du Maroc, pour venir à bout de lennemi commun quétait loccupant européen. Cest le cas du chef de guerre et marabout Ma El Aïnin, finalement tué par les français au Maroc en 1910.
Cette attitude de certains chefs et notables du Sahara vis-à-vis du sultan du Maroc, a conduit certains à conclure quil sagissait là dune forme de reconnaissance de la souveraineté du royaume marocain sur le territoire du Sahara Occidental. Pour dautres, il sagissait tout simplement dune demande daide à un voisin plus puissant, afin de venir à bout dun ennemi commun, puisque le Maroc lui-même était menacé par loccupation française. Finalement, cest plutôt la France et lEspagne qui ont finiront par avoir raison des résistances marocaines dune part, et des actes de rébellions des sahraouis dautre part. Ceci sest traduit par la colonisation Espagnole du Sahara en 1884, et la mise sous protectorat du Maroc par la France en 1912.
Les acteurs au conflit, aux lendemains des indépendances :
Cest aux lendemains des indépendances que ce territoire commence à être revendiqué par deux pays : le Maroc et la Mauritanie.
Le Maroc, indépendant depuis 1956 estime que ce territoire faisait partie intégrante du sien bien longtemps avant la venue des européens au Maghreb. La thèse marocaine du « Grand Maroc » était une revendication des territoires considérés par les défendeurs de cette thèse comme étant sous souveraité marocaine avant la colonisation européenne. Ainsi, les territoires à restituer au Maroc étaient: le Sahara espagnol, la Mauritanie, le nord du Mali et une partie de louest algérien ( région de Tindouf).
La Mauritanie, ancienne colonie française, tout en réfutant lidée de son intégration au grand Maroc, estimait que le territoire du Sahara espagnol devait être intégré au sien à cause des fortes similitudes linguistiques, culturels, et ethniques entre sahraouis et maures.
LEspagne, puissance colonisatrice, loin daller dans le sens dune décolonisation du Sahara, décida plutôt den faire une de ses provinces.
Le conflit qui opposait dune part lEspagne et le Maroc, et dautre part lEspagne et la Mauritanie, avait comme origine les exigeances marocaine et mauritanienne relatives à la décolonisation du Sahara espagnol, par conséquent au départ de lEspagne. Labsence dun front commun « maroco-mauritanien » face à la position espagnole provenait des revendications marocaines relevant de la thèse du grand Maroc. De plus, la guerre entre le Maroc et lAlgérie(qui était restée jusque-là à lécart du conflit du Sahara Occidental) de 1962 au sujet de leur frontière commune, ne favorisait pas non plus la possibilité de constitution dun front commun des trois voisins immédiats du Sahara Occidental. Ainsi, malgré les pressions en provenance des Nations Unies dès 1965 visant à pousser lEspagne à décoloniser ce territoire par lorganisation dun référendum dautodétermination, celle-ci continuait de jouer les résistantes en acceptant le principe de lautodétermination, mais sans véritablement sactiver dans le sens dun retrait. Ainsi, lEspagne nhésitait pas à exploiter la faiblesse dune absence dorganisation de ses adversaires, en entretenant des discussions bilatérales avec chacune delles, tout en essayant de montrer aux Nations Unies que finalement les autochtones préféraient le rattachement à lEspagne.
Le début du conflit armé
Le début des années 1970 va voir des changements nets seffectuer dans la région. Les voisins immédiats du Sahara occidental finissent par former un front commun, après le règlement par le Maroc de son litige frontalier avec lAlgérie, ainsi que sa reconnaissance de la souveraineté de la Mauritanie. Ce bloc décide donc de faire pression sur lEspagne pendant que de lautre côté, les Nations Unies somment de plus en plus celle-ci dorganiser un référendum dautodétermination du peuple du Sahara Occidental. Sur le plan interne, on assiste à une naissance de partis nationalistes au Sahara occidental tels que le Parti de lUnion National Sahraoui (PUNS) soutenu par lEspagne, Le Mouvement de Renaissance des Hommes Bleus (MOREHOB) soutenu par le Maroc et le Front de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro (Front Polisario), né le 10 mai 1973 et qui sera soutenu par lAlgérie. Le 20 mai de la même année, le front polisario attaque le poste de police espagnol de el khanga et signifie par ce geste, louverture des hostilités vis-à-vis de loccupation et pour la fierté nationale. Deux ans plus tard, le Roi du Maroc dirige la grande Marche Verte.
La Marche Verte du 16 octobre 1975 se veut une récupération symbolique et pacifique du territoire du Sahara « marocain » par le Maroc. Cette Marche a à sa tête la personne même du roi Hassan II du Maroc, suivi par une grande foule brandissant le coran et le drapeau marocain; le coran se voulait un symbole pacifique de laction de récupérati
on, alors que le drapeau traduisait un signe indicateur de lappartenance de ce territoire au Maroc.
Pour les membres du front polisario, la présence de larmée marocaine sur le territoire (celle-ci y a précédé les marcheurs) représente une nouvelle occupation étrangère, alors même que lEspagne ny a pas encore achevé son retrait. Ses derniers soldats en partiront en janvier 1976, et elle mettra officiellement fin à sa présence sur ce territoire en février 1976. Ceci explique pourquoi les combattants du front polisario allaient prendre les armes une nouvelle fois pour se défaire de cette nouvelle occupation. Dans la même période, plus précisément le 24 novembre 1975, le Maroc, la Mauritanie et lEspagne signent à Madrid (Espagne) les accords (tripartites) de Madrid. Ceux-ci voient lEspagne octroyer à la Mauritanie et au Maroc, ladministration conjointe du territoire du Sahara occidental. Partant du territoire quelques mois après, lEspagne devait signifier aux Nations Unies sa démission du titre de puissance administrante du Sahara occidental, titre que les Nations Unies nont pas eu à octroyer à un autre Etat.
La République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) voit le jour au lendemain du départ espagnol du territoire : le 27 février 1976. Cette République constitue en réalité une riposte des tripartites de Madrid, et son avènement coïncide avec le déclenchement des hostilités. Dès cette période, des combats très violents opposent en effet les combattants du Front Polisario aux forces marocaines dans la partie nord du territoire dune part, et aux forces mauritaniennes dans la partie sud du territoire dautre part. Pour garantir lefficacité de son offensive, le Front Polisario reçoit une aide massive de lAlgérie. Cette aide se résume par loctroie dun matériel militaire important, de la logistique, de la région de Tindouf comme base arrière et construction de camps de réfugiés, et même de colonnes de soldats algériens. Ainsi, les combattants du front polisario avec laide de lAlgérie vont tout dabord chasser larmée mauritanienne du Sahara occidental, pour aller ensuite les battre sur leur propre territoire, en semparant de certaines régions du nord de la Mauritanie. Cette situation va contraindre la Mauritanie à signer laccord de paix dAlger du 05 Août 1979, dans lequel elle renonce à sa revendication du territoire du Sahara Occidental, tout en obtenant du Front polisario, la promesse de ne procéder à aucune revendication sur territoire. De son côté, le Maroc trouve laide nécessaire lui permettant de se soustraire à une défaite devenue presque inéluctable, auprès de pays occidentaux. Cest le cas des Etats-Unis qui vont, dans les années 81-82, fortement accroître leur aide au Maroc. Cette aide se résumera entre autres à une importante livraison du matériel militaire, suite aux accords passés entre le Maroc et les Etats-unis dans le cadre du Consensus statégique occidental au Moyen Orient, et relatif aux déploiements des Forces Spéciales Américaines dans cette région. Entre-temps, lOrganisation des Nations Unies (ONU) et lOrganisation de lUnité Africaine (OUA) essaient, par des moyens diplomatiques, de trouver une solution pacifique à ce conflit.
Le plan de paix de lONU et les autres propositions.
Cest en 1984 que le Maroc se retire de lOrganisation de lunité africaine (OUA) pour protester contre ladmission de la RASD à cette organisation. Entre temps( depuis 1983), lOUA qui se déploie dans une quête de résolution pacifique de ce conflit, exhorte les parties au conflit à entreprendre des négociations à cet effet. Cest en cela que tient sa résolution AHG/RES. 104 (XIX) du 19ème sommet de lOUA à Addis Abeba (en Ethiopie).
De son côté, dès décembre 1985, lassemblée générale des Nations Unies adopte la résolution 40/50 sur le Sahara, invitant le président en exercice de lOUA et le secrétaire général de lONU à Suvrer en vue damener les parties à négocier dans les meilleurs délais et conformément à la résolution de lONU (citée plus haut) et à la présente résolution, les conditions dun cessez-le-feu et les modalités dorganisation dun référendum au Sahara Occidental. Dès lors, plusieurs missions sont constituées et oeuvrent en effet pour rendre effectives ces deux résolutions de lOUA et de lONU. En août 1988, le secrétaire général des Nations Unies présente une proposition de paix prévoyant un cessez-le-feu et la tenue dun référendum, aux représentants du Maroc et du Front polisario, en vertu du mandat conféré par lassemblée générale dans sa résolution 40/50 de décembre 1985. Les parties donnent leur accord le même mois. En avril 1991, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte la résolution 690(1991) approuvant la constitution sous son autorité de la Mission des Nations Unies pour lorganisation dun référendum au Sahara Occidental (MINURSO). Celle-ci comprend trois composantes : Unité civile, Unité de Sécurité, et Unité militaire.
Le cessez-le-feu prévu entre en vigueur en septembre 1991.
Jusquà ce jour, seule cette partie du règlement de paix a connu une suite favorable. Le blocage de la deuxième partie étant ce qui a conduit les Nations unies à effectuer de nouvelles propositions : en 2001 et en 2002. A lorigine de ce blocage se situe la question des électeurs : les personnes habilitées à voter. En effet, la proposition de paix effectuée par lONU avait retenu comme habilitées à voter, les personnes retenues par le recensement de 1974 effectués par les Espagnols. Or après le dépôt de la liste des électeurs par les Sahraouis, le Maroc déposa une demande de 131000 recours de personnes qui selon lui, devraient également être admises sur la liste des électeurs. Cest cette situation qui a conduit au blocage du plan de règlement de paix de lONU à tel point quen 2001, les Nations Unies devaient proposer aux parties au conflit une « troisième voie » appelée accord-cadre, qui octroie une large autonomie au Sahara Occidental tout en le rattachant du Maroc pendant cinq à lissue desquelles un référendum sera organisé dans le territoire. Cet accord est appelé troisième voie parce que le référendum comporte lalternative : lindépendance, ou le rattachement pur et simple au Maroc. La différence entre ce rattachement pur et simple au Maroc et la troisième voie (qui présente également le rattachement au Maroc) se situe dans la large autonomie octroyée au territoire. Contrairement au plan de règlement qui avait reçu laccord des parties, cette troisième voie na jusquici été entériné que par le Maroc. Il faudrait retenir que le plan de paix de lOUA-ONU tient lieu de première proposition, alors que la troisième voie tient de deuxième proposition. Cette deuxième proposition nayant pas fait lunanimité entre les parties, il a fallu aux Nations Unies de proposer une troisième solution : la partition du territoire entre les parties. Une partie revenant au Front polisario et conduisant même par-là à son indépendance, tandis que lautre reviendrait au Maroc, qui pourra en f
aire sa province du sud. Malheureusement, cette proposition a connu un refus catégorique des principales parties au conflit. Pour le Maroc, il sagit là dune atteinte à son intégrité territoriale, lors que pour le Front polisario, lindépendance du Sahara Occidental(dans son ensemble) ne saurait se passer dun référendum dautodétermination du peuple Sahraoui. Tenant compte de cet autre blocage, le secrétaire général des Nations Unies a proposé aux parties (tout en leur demandant de réfléchir sur ces différentes propositions), un retrait pur et simple de la MINURSO de ce territoire.
Les enjeux du conflit
Le conflit du Sahara Occidental présente de nombreux enjeux. Les plus frappants relèvent du politico-économique.
Les enjeux dordre politique varient il est vrai selon le contexte géopolitique du moment. En analysant la fin de la guerre froide, on peut se demander si le conflit du Sahara Occidental tirait son origine de la tension Est-Ouest? Pour cela, nous allons nous servir du cas Namibien comme exemple. Pendant la guerre froide, la Namibie qui est un territoire à décoloniser continue dêtre occupée par lafrique du sud. La communauté internationale, et les Etats-Unis en tête, tout en appuyant le principe dautodétermination en Namibie, accordaient leur soutien matériel à lAfrique du sud. La raison dune telle attitude: lAfrique du sud était le garant du capitalisme dans la région, un allié important pour les Etats-Unis face à la montée du communisme dans cette région dAfrique. De plus, la SWAPO, mouvement de libération nationale de la Namibie entretenait des relations particulières avec lAngola marxiste qui la soutenait dans sa lutte. Dans le cas du conflit du Sahara Occidental, la situation qui prévaut dans la région à lépoque de la guerre froide nest pas très différente de celle que nous venons de voir. Les Etats-Unis font du Maroc un allié important dans la région du Maghreb. LAlgérie qui soutien le Front polisario est celle du président Boumedienne où les idées révolutionnaires du Front de libération National algérien (FLN), très sensibles sur la question de décolonisation des territoires occupés sont encore très encrées. Il sagit dune Algérie fortement socialiste, dont le soutien au front polisario cause le même effet quen Namibie. La communauté internationale ( les Etats-Unis en tête), tout en acceptant le principe dautodétermination continue quand même de soutenir le Maroc dans sa lutte Contrairement à la Namibie qui accède à lindépendance à la fin de la guerre froide, le conflit du Sahara occidental reste en vigueur et conduit les parties au conflit, ainsi que les acteurs extérieurs au conflit à un repositionnement stratégique relatif aux nouvelles données internationales que sont la globalisation et la lutte contre lintégrisme islamique. En effet, en plus de lattrait que le marché maghrebin exerce sur les Etats-Unis et leurope, cette région a redoublé dimportance, de par sa position stratégique depuis les évènements du onze septembre 2001. Ces évènements ont conduit le monde occidental dans une lutte difficile et longue contre le terrorisme et le fondamentalisme religieux. Un tel combat, exige des alliés sérieux ayant des entrées dans les milieux les plus hostiles et surtout très peu connu. Cest ici quon peut comprendre lavantage quune telle situation présente pour le Maroc (vieil allié du monde occidental), dans sa stratégie de récupération du sahara occidental. La reconnaissance de ce territoire comme faisant partie du Maroc par les alliés occidentaux pourrait effectivement ce faire dans le cadre de politiques de compensations. Le Maroc a souvent jouer le rôle de gendarme des intérêts de la France en Afrique, ainsi que celui de temporisateur dans le proche Orient. Autant il est respesté dans le monde arabe, autant il est considéré comme un défenseur respectable des intérêts des palestiniens dans la guerre qui les oppose à Israël. On comprend donc pourquoi le Maroc se présente aujourdhui pour les occidentaux, comme un allié important face aux doubles fléaux que sont le terrorisme et lintégrisme. Le soutien apporté par les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne au projet daccord cadre dit troisième voie, comme solution octroyée par les Nations Unies pour une résolution du conflit, pourrait bien être une des résultantes de cette alliance.
Les enjeux dordre économique relèvent des richesses contenues dans le sous-sol du territoire, ainsi que celles contenues au large des côtes et dans les fonds marins. Le territoire est très riche en phosphates découverts en 1947 par lEspagne, et regorge dautres minerais tels que : le fer, le titane, le manganèse, et des pierres précieuses. Parmi celles-ci, on peut citer luranium, le titanium et le vanadium. Y sont probablement présents, lantimoine et le cuivre, et bien dautres. La façade atlantique de ce territoire se présente comme lune des plus poissonneuses du monde. Concernant le fond marin, il est de plus en plus probable quil contient du pétrole. En effet, des compagnies pétrolières y effectuent actuellement de la prospection, sous lautorisation de lEtat marocain. Il sagit des multinationales française et américaine TotalFinaELf et Keer Mc Geer. Ainsi, une intégration du Sahara occidental au Maroc, ferait un grand bien à léconomie Marocaine. Concernant lAlgérie, cest plutôt laccession à lindépendance du Sahara occidental qui larrangerait dans la mesure où elle pourra enfin obtenir, en compensation à son soutien inconditionnel du Front Polisario durant le long et épuisant conflit, laccès à locéan atlantique tant convoité. Cet accès lui permettrait en effet une exploitaion importante de ses richesses de la région de Tindouf: le fer, le pétrole et le gaz. Côté américain, il est important de gagner le marché marocain par létablissement dune zone franche entre les deux pays. Cette attitude sinscrit dans la politique américaine de conquête du marché africain. Pour lunion européenne, il sagit surtout de garder les marchés déjà acquis. Le Maghreb, de par sa proximité et ses richesses représente pour leurope un marché à préserver et à développer. Néanmoins, pour les Etats-Unis comme pour les européens, linstabilité actuelle du Maghreb directement lié au conflit du Sahara occidental ne permet pas un bon déroulement du commerce. Raison pour laquelle ils sont tous pour un retour à la paix au Sahara.
Finalement, le conflit du Sahara occidental qui, si on part de la perception première de lONU et du droit international se veut un conflit de décolonisation, connait aujourdhui dautres voies que celle du référendum dautodétermination à savoir: laccord cadre, qui prône la large autonomie du territoire; la partition du territoire, une partie revenant au Maroc et lautre devenant une république sahraouie; et enfin le retrait total de la Mission des Nations Unies pour lorganisation dun référendum au Sahara occidental (MINURSO).La véritable crainte aujourdhui réside dans le fait que, les parties au conflit narrivant pas à se mettre daccord sur une solution commune, la décision choisie par lONU soit rejetée par lune ou lautre partie. Crainte parce quune telle attitude ne met pas à labri dune reprise des armes. La négociation demeure toutefois la démarche la plus réaliste pour espérer parvenir à une situation de paix dans cette partie de la région du Maghreb.
Notes :
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