Smara (Camps des réfugiés sahraouis), 21/06/2010 (SPS) La 7ème assemblée générale de l’Association des familles des détenus et des disparus sahraouis a appelé les Nations unies à assumer leurs responsabilités en matière de contrôle et de protection de ces droits, dans un communiqué sanctionnant son assemblée générale qui s’est tenue du 17 au 19 juin à la wilaya de Smara.
Elle a également dénoncé, la poursuite des violations marocaines des droits de l’homme contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés et le sud du Maroc ainsi que dans les universités et les prisons marocaines.
Le communiqué a en outre dénoncé la position de la France « qui fait fi des principes de la Révolution française, une position affichée lors des délibérations au Conseil de sécurité pour menacer d’utiliser son veto contre tout texte onusien susceptible de condamner les crimes marocains dans les territoires sahraouis.
Par ailleurs, l’assemblée général a fustigé la position de l’UE qui a accordé le statut de partenaire avancé au Maroc en dépit des violations des droits de l’homme commises par ce dernier.
Elle a également dénoncé, la poursuite des violations marocaines des droits de l’homme contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés et le sud du Maroc ainsi que dans les universités et les prisons marocaines.
Le communiqué a en outre dénoncé la position de la France « qui fait fi des principes de la Révolution française, une position affichée lors des délibérations au Conseil de sécurité pour menacer d’utiliser son veto contre tout texte onusien susceptible de condamner les crimes marocains dans les territoires sahraouis.
Par ailleurs, l’assemblée général a fustigé la position de l’UE qui a accordé le statut de partenaire avancé au Maroc en dépit des violations des droits de l’homme commises par ce dernier.
Le communiqué final a condamné, en outre, « la spoliation » des richesses sahraouies par le Maroc et ses partenaires étrangers notamment l’Espagne, dénonçant le refus de cette dernière à assumer sa responsabilité historique à l’égard du peuple sahraoui.
Le peuple sahraoui à leur tête les familles des disparus « n’abandonnera jamais ses revendications appelant à mettre la lumière sur le sort du disparu Mohamed Sid Brahim Bassiri dont la responsabilité de sa disparition incombe à l’Espagne ». Par ailleurs, l’association a dénoncé les crimes marocains contre l’humanité dont notamment la construction du « mur de la honte » qui divise les familles sahraouies et le nombre important de mines antipersonnelles plantées tout au long du mur. Cette assemblée générale a connu une forte participation des familles des détenus et des disparus sahraouis, des membres du secrétariat général national, du gouvernement, du Parlement, des institutions nationales ainsi que des délégations venues d’Algérie et de Libye et des sympathisants du pays Basque, de Belgique et de Suisse. L’assemblée générale qui s’est penchée sur plusieurs questions nationales et internationales trois jours durant a examiné l’organisation interne et les activités externes de l’assemblée ainsi que le développement des méthodes de travail. Des décisions importantes ont été prises à l’issue de cette assemblée générale dont notamment la formation d’un Conseil national constitué de 30 membres chargés du contrôle. L’accent a également été mis sur l’impératif d’accorder la priorité à la collecte de toutes les informations relatives aux détenus et disparus sahraouis tout en adoptant les démarches nécessaires pour la libération de l’ensemble des détenus. Par ailleurs, l’assemblée générale a pris note des propositions soulevées par les associations sahraouies des droits de l’Homme dans les territoires occupés visant à unifier les rangs et améliorer la coordination entre les militants sahraouis. (SPS)
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