Madrid, 28/05/2010 (SPS) L’Union africaine (UA) est déterminée à soutenir le peuple sahraoui à exercer son « droit inaliénable » à l’autodétermination dans le cadre des dispositions conformes aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies, a affirmé jeudi à Madrid le chargé d’Affaires de l’UA à Bruxelles, Cheikh Tidiane Niang.
« Depuis le début de ce conflit à ce jour, le rôle de l’ex-Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), est d’œuvrer étroitement avec l’ONU afin d’atteindre le seul objectif qui vaille : la résolution pacifique du conflit à travers le référendum d’autodétermination supervisé par les Nations unies et l’UA », a ajouté le responsable africain.
M. Niang, qui s’exprimait lors des 4es Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental, ouvertes mercredi et qui se poursuivront jusqu’à samedi, a expliqué que la position africaine sur la question sahraouie est de « soutenir le peuple sahraoui, comme elle l’a fait pour les autres peuples dans tous les territoires non-autonomes, à exercer son droit inaliénable », conformément à la légalité internationale.
Il a ajouté que l’Afrique « continuera à travailler » avec le reste de la communauté internationale afin de « sortir de l’impasse actuelle » pour trouver les « voies et moyens pacifiques de résoudre le conflit » du Sahara occidental.
Le responsable africain a rappelé, par ailleurs, toutes les résolutions des Nations unies garantissant le droit à l’autodétermination au peuple sahraoui, ainsi que l’Avis de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975, qui avait établi que « les éléments et les informations présentés (NDLR : par le Maroc et la Mauritanie) ne créent pas de lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le royaume du Maroc ou la Mauritanie ».
« Ainsi, la CIJ n’a trouvé de liens d’une telle nature qui pouvaient affecter l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale à la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, le principe de l’autodétermination à travers l’expression libre et réelle de la volonté de la population du territoire », a-t-il soutenu.
M. Cheikh Tidiane Niang a rappelé aussi l’avis du conseiller juridique des Nations unies, à la demande du Conseil de sécurité le 29 janvier 2002, qui « a identifié clairement la question du Sahara occidental comme une question de décolonisation dont la résolution doit prendre en compte l’expression libre et souveraine de la population du territoire ».
En dépit des différents plans de règlement, le « référendum recommandé n’a jamais pu être organisé et l’impasse demeure à ce jour », a déploré le responsable africain qui a exhorté les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à « poursuivre les négociations bilatérales sous les auspices des Nations unies pour parvenir à une solution pacifique ».
Tout en rappelant enfin que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est un membre à part entière de l’UA depuis 1984, il a affirmé que le conflit sahraoui est une « question importante » pour l’Afrique, en précisant notamment que « le différend est un problème qui implique le principe cardinal du droit inaliénable des peuples à l’autodétermination ». (SPS)
« Depuis le début de ce conflit à ce jour, le rôle de l’ex-Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), est d’œuvrer étroitement avec l’ONU afin d’atteindre le seul objectif qui vaille : la résolution pacifique du conflit à travers le référendum d’autodétermination supervisé par les Nations unies et l’UA », a ajouté le responsable africain.
M. Niang, qui s’exprimait lors des 4es Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental, ouvertes mercredi et qui se poursuivront jusqu’à samedi, a expliqué que la position africaine sur la question sahraouie est de « soutenir le peuple sahraoui, comme elle l’a fait pour les autres peuples dans tous les territoires non-autonomes, à exercer son droit inaliénable », conformément à la légalité internationale.
Il a ajouté que l’Afrique « continuera à travailler » avec le reste de la communauté internationale afin de « sortir de l’impasse actuelle » pour trouver les « voies et moyens pacifiques de résoudre le conflit » du Sahara occidental.
Le responsable africain a rappelé, par ailleurs, toutes les résolutions des Nations unies garantissant le droit à l’autodétermination au peuple sahraoui, ainsi que l’Avis de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975, qui avait établi que « les éléments et les informations présentés (NDLR : par le Maroc et la Mauritanie) ne créent pas de lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le royaume du Maroc ou la Mauritanie ».
« Ainsi, la CIJ n’a trouvé de liens d’une telle nature qui pouvaient affecter l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale à la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, le principe de l’autodétermination à travers l’expression libre et réelle de la volonté de la population du territoire », a-t-il soutenu.
M. Cheikh Tidiane Niang a rappelé aussi l’avis du conseiller juridique des Nations unies, à la demande du Conseil de sécurité le 29 janvier 2002, qui « a identifié clairement la question du Sahara occidental comme une question de décolonisation dont la résolution doit prendre en compte l’expression libre et souveraine de la population du territoire ».
En dépit des différents plans de règlement, le « référendum recommandé n’a jamais pu être organisé et l’impasse demeure à ce jour », a déploré le responsable africain qui a exhorté les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à « poursuivre les négociations bilatérales sous les auspices des Nations unies pour parvenir à une solution pacifique ».
Tout en rappelant enfin que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est un membre à part entière de l’UA depuis 1984, il a affirmé que le conflit sahraoui est une « question importante » pour l’Afrique, en précisant notamment que « le différend est un problème qui implique le principe cardinal du droit inaliénable des peuples à l’autodétermination ». (SPS)
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