Madrid, 24/05/2010 (SPS) La 4e édition des Journées des universités publiques de Madrid sur le Sahara occidental aura lieu mercredi à Madrid avec la participation de nombreux académiciens, experts dans ce conflit colonial, ainsi que plusieurs personnalités politiques comme le chef du gouvernement sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, ou la Sud-africaine, Winnie Mandela, entre autres.
Cette rencontre de quatre jours, qui se veut également un espace public de réflexion et de débat autour de la question sahraouie, se déroulera dans le prestigieux Cercle des Beaux-Arts de la capitale espagnole sous le thème de : « Sahara occidental, un agenda en suspens, décolonisation et droits de l’homme ».
Elle vise trois objectifs essentiels : « l’analyse plurielle de la conjoncture internationale, la sensibilisation de l’opinion publique espagnole sur la réalité sociale, culturelle, politique et humaine du peuple sahraouie et, enfin, identifier les domaines de coopération dans lesquels les universités peuvent contribuer à établir des modèles de coopération au développement ainsi que des programmes de volontariat dans les campements de réfugiés sahraouis », précisent les organisateurs.
Elle s’inscrit également dans la foulée du 50e anniversaire de la résolution de l’Assemblée Générale des Nations unies 1.515 (XV) qui est la pierre angulaire du processus de décolonisation placé sous l’égide de l’ONU dans le cadre du droit international, ainsi que des principales indépendances dans le continent africain.
Toutefois, les organisateurs relèvent que, « 30 ans après, le processus de décolonisation du Sahara occidental est toujours dans l’attente d’une solution, sans que les multiples résolutions de l’ONU réaffirmant l’exercice du principe d’autodétermination au peuple sahraoui — cadre auquel on ne peut renoncer — ne soient finalement acceptées ».
« Cet enlisement a provoqué un conflit politique ainsi qu’un grave problème humanitaire en raison de la situation des Sahraouis vivant dans les campements de réfugiés et qui dépendent de la coopération et de l’aide internationale pour survivre », ont rappelé les organisateurs.
Pour eux, il appartient à l’Espagne, en tant qu’ancienne puissance coloniale et toujours administrante du territoire, de « jouer un rôle actif dans la résolution de ce conflit sur la base des normes et principes de la communauté internationale ».
Plusieurs communications sont au menu de ces journées d’information sur le conflit du Sahara occidental et traiteront notamment « Le Sahara occidental et les Nations unies. Un pari définitif sur la décolonisation », « L’Afrique et le Sahara occidental : l’implication de la communauté internationale », « L’obligation des Nations unies et des Etats membres de veiller aux droits de l’homme au Sahara occidental, le cas de la MINURSO ».
Plusieurs tables-rondes sont également programmées pour permettre aux participants de débattre des « solutions politiques pour le Sahara occidental », des « expériences des universités au Sahara occidental », de « la société civile, les médias et le Sahara occidental », ou encore des « droits de l’homme et territoires occupés » et des » ressources naturelles au Sahara occidental ».
Enfin, la « Plateforme Tous avec le Sahara (occidental) » sera également au rendez-vous avec la participation de plusieurs personnalités du monde de la culture en Espagne, dont le célèbre acteur Javier Bardem, un ardent défenseur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
Cette rencontre de quatre jours, qui se veut également un espace public de réflexion et de débat autour de la question sahraouie, se déroulera dans le prestigieux Cercle des Beaux-Arts de la capitale espagnole sous le thème de : « Sahara occidental, un agenda en suspens, décolonisation et droits de l’homme ».
Elle vise trois objectifs essentiels : « l’analyse plurielle de la conjoncture internationale, la sensibilisation de l’opinion publique espagnole sur la réalité sociale, culturelle, politique et humaine du peuple sahraouie et, enfin, identifier les domaines de coopération dans lesquels les universités peuvent contribuer à établir des modèles de coopération au développement ainsi que des programmes de volontariat dans les campements de réfugiés sahraouis », précisent les organisateurs.
Elle s’inscrit également dans la foulée du 50e anniversaire de la résolution de l’Assemblée Générale des Nations unies 1.515 (XV) qui est la pierre angulaire du processus de décolonisation placé sous l’égide de l’ONU dans le cadre du droit international, ainsi que des principales indépendances dans le continent africain.
Toutefois, les organisateurs relèvent que, « 30 ans après, le processus de décolonisation du Sahara occidental est toujours dans l’attente d’une solution, sans que les multiples résolutions de l’ONU réaffirmant l’exercice du principe d’autodétermination au peuple sahraoui — cadre auquel on ne peut renoncer — ne soient finalement acceptées ».
« Cet enlisement a provoqué un conflit politique ainsi qu’un grave problème humanitaire en raison de la situation des Sahraouis vivant dans les campements de réfugiés et qui dépendent de la coopération et de l’aide internationale pour survivre », ont rappelé les organisateurs.
Pour eux, il appartient à l’Espagne, en tant qu’ancienne puissance coloniale et toujours administrante du territoire, de « jouer un rôle actif dans la résolution de ce conflit sur la base des normes et principes de la communauté internationale ».
Plusieurs communications sont au menu de ces journées d’information sur le conflit du Sahara occidental et traiteront notamment « Le Sahara occidental et les Nations unies. Un pari définitif sur la décolonisation », « L’Afrique et le Sahara occidental : l’implication de la communauté internationale », « L’obligation des Nations unies et des Etats membres de veiller aux droits de l’homme au Sahara occidental, le cas de la MINURSO ».
Plusieurs tables-rondes sont également programmées pour permettre aux participants de débattre des « solutions politiques pour le Sahara occidental », des « expériences des universités au Sahara occidental », de « la société civile, les médias et le Sahara occidental », ou encore des « droits de l’homme et territoires occupés » et des » ressources naturelles au Sahara occidental ».
Enfin, la « Plateforme Tous avec le Sahara (occidental) » sera également au rendez-vous avec la participation de plusieurs personnalités du monde de la culture en Espagne, dont le célèbre acteur Javier Bardem, un ardent défenseur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
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