Par José Antonio Gundín
Javier Arzallus, pleinement convaincu, soutenait il y a quelques années que la CIA était celle qui maintenait artificiellement les deux grandes menaces contre la démocratie espagnole : le terrorisme de l’ETA au nord et les revendications marocaines de Ceuta et de Melilla, au sud. Le dirigeant du PNV assurait que, en faisant une tenaille sur Madrid, Washington modulait l’antiaméricanisme des Espagnols, surtout d’une gauche imprévisible et desestabilisatrice. Comme c’est évident, l’ex-jésuite n’a jamais apporté aucune preuve pour appuyer sa thèse, mais il est vrai que le terrorisme de l’ETA et le conflit du Sahara ont suivi des chemins parallèles et, parfois, ont manifesté en même temps son visage le plus menaçant.
Pas plus loin qu’hier, coïncidaient les revendications de Rabat et l’avenir de l’ETA. De plus, cette fois ils coïncident dans la même prétention : ils veulent négocier avec le Gouvernement de Zapatero ses exigences respectives. Les deux essaient aussi de profiter de la faiblesse du président espagnol pour tirer profit. Mais allons par parties.
Mohamed VI avait beaucoup d’espoirs déposés en Zapatero, qui en étant l’opposant d’Aznar n’a pas hésité à visiter le monarque en pleine crise de l’Île Persil. Le leader socialiste a promis à Rabat l’or et le maure c’est-à-dire le Sahara, contre lequel le régime alaouite lui a promis l’amour éternel, raison par laquelle il fut le premier à le féliciter et à se féliciter lorsque Zapatero a gagné les élections trois jours après le sanglant 11-M. Pendant un lustre, le Maroc a cultivé le bon voisinage avec l’espoir que Madrid avalise internationalement son annexion du Sahara. Mais Zapatero a commencé à se passer de l’affaire, et au milieu la crise du cas Haidar avait été enclenché, la sahraouie invinciable qui la gauche espagnole en face de ses hipocrésies et contradictions. À partir de ce moment-là, la détérioration des relations gagnera du terrain comme on a ou le voir hier lors du discours nationaliste du premier ministre marocain devant le Parlement de son pays. Il semble que Mohamed VI, comme d’autres dirigeants et hommes politiques, a aussi été trompé par Zapatero.
Quelque chose de semblable arrive au PP, qui se doute que le président du Gouvernement n’est en train de négocier en cachette avec l’ETA. C’est ce qui affirme Mayor Oreja et dément Pérez Rubalcaba. Il n’est pas bon no constructif que socialistes et populaires se disputent à propos du terrorisme de l’ETA, qui est une affaire d’État sur lequel il faut s’exercer avec responsabilité. Le problème est que le président Zapatero ne dégage aucune confiance, surtout depuis qu’on sait qu’il négociait avec les terroristes au même temps qu’il signait avec Aznar le Pacte Antiterroriste. Avec ces antécédents, il est compréhensible que beaucoup de citoyens ne ne fassen plus confiance à Zapatero. Même les dirigeants marocains s’interrogent sur sa crédibilité.
Javier Arzallus, pleinement convaincu, soutenait il y a quelques années que la CIA était celle qui maintenait artificiellement les deux grandes menaces contre la démocratie espagnole : le terrorisme de l’ETA au nord et les revendications marocaines de Ceuta et de Melilla, au sud. Le dirigeant du PNV assurait que, en faisant une tenaille sur Madrid, Washington modulait l’antiaméricanisme des Espagnols, surtout d’une gauche imprévisible et desestabilisatrice. Comme c’est évident, l’ex-jésuite n’a jamais apporté aucune preuve pour appuyer sa thèse, mais il est vrai que le terrorisme de l’ETA et le conflit du Sahara ont suivi des chemins parallèles et, parfois, ont manifesté en même temps son visage le plus menaçant.
Pas plus loin qu’hier, coïncidaient les revendications de Rabat et l’avenir de l’ETA. De plus, cette fois ils coïncident dans la même prétention : ils veulent négocier avec le Gouvernement de Zapatero ses exigences respectives. Les deux essaient aussi de profiter de la faiblesse du président espagnol pour tirer profit. Mais allons par parties.
Mohamed VI avait beaucoup d’espoirs déposés en Zapatero, qui en étant l’opposant d’Aznar n’a pas hésité à visiter le monarque en pleine crise de l’Île Persil. Le leader socialiste a promis à Rabat l’or et le maure c’est-à-dire le Sahara, contre lequel le régime alaouite lui a promis l’amour éternel, raison par laquelle il fut le premier à le féliciter et à se féliciter lorsque Zapatero a gagné les élections trois jours après le sanglant 11-M. Pendant un lustre, le Maroc a cultivé le bon voisinage avec l’espoir que Madrid avalise internationalement son annexion du Sahara. Mais Zapatero a commencé à se passer de l’affaire, et au milieu la crise du cas Haidar avait été enclenché, la sahraouie invinciable qui la gauche espagnole en face de ses hipocrésies et contradictions. À partir de ce moment-là, la détérioration des relations gagnera du terrain comme on a ou le voir hier lors du discours nationaliste du premier ministre marocain devant le Parlement de son pays. Il semble que Mohamed VI, comme d’autres dirigeants et hommes politiques, a aussi été trompé par Zapatero.
Quelque chose de semblable arrive au PP, qui se doute que le président du Gouvernement n’est en train de négocier en cachette avec l’ETA. C’est ce qui affirme Mayor Oreja et dément Pérez Rubalcaba. Il n’est pas bon no constructif que socialistes et populaires se disputent à propos du terrorisme de l’ETA, qui est une affaire d’État sur lequel il faut s’exercer avec responsabilité. Le problème est que le président Zapatero ne dégage aucune confiance, surtout depuis qu’on sait qu’il négociait avec les terroristes au même temps qu’il signait avec Aznar le Pacte Antiterroriste. Avec ces antécédents, il est compréhensible que beaucoup de citoyens ne ne fassen plus confiance à Zapatero. Même les dirigeants marocains s’interrogent sur sa crédibilité.
El Semanal Digital , 18 mai 2010
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