Deux blocs se sont lancés à l’assaut du poste de SG. D’un côté, l’Algérie soutenue par le Qatar et de l’autre, l’Egypte et l’Arabie Saoudite. A une année de la fin du mandat de l’actuel SG de la Ligue arabe, Amer Moussa, l’Algérie joue déjà des coudes pour chapeauter l’organisation panarabe. Et c’est l’ancien ministre des AE, actuel représentant personnel de Bouteflika et SG du FLN, l’ancien parti unique, Abdelaziz Belkhadem qui a été choisi comme candidat. A l’heure actuelle, le voisin de l’Est compte déjà sur l’appui de son puissant partenaire du cartel des producteurs de gaz naturel, le Qatar. Les deux riches membres de la Ligue courtisent la Syrie. Face à ce trio, l’Egypte et l’Arabie Saoudite se mobilisent pour contrer cette lancée. Les deux pays qui comptent sur le soutien du Maroc et celui des membres du Conseil du Golfe comptent jouer deux cartes: un candidat égyptien ou à défaut de consensus sur une personnalité du pays des Pharaons, l’actuel chef de la diplomatie saoudienne Saoud Al Faiçal. En attendant, le Maroc s’est déjà déclaré pour un candidat égyptien. Le ministre des AE Taïb Fassi Fihri avait déclaré récemment que «le Maroc soutiendra le candidat égyptien quelle qu’elle soit son identité». Le mandat de l’actuel SG de la Ligue expire en mai 2011. Amer Moussa a déjà annoncé sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat. L’Egypte qui abrite le siège de l’organisation s’est, jusqu’ici, formellement opposée à ce que le SG soit de nationalité autre qu’égyptienne.
Le Soir, 15/5/2010
Le Soir, 15/5/2010
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