«L’Algérie a accueilli avec un intérêt renouvelé l’adoption par le Conseil de Sécurité de la résolution 1920 relative à la question du Sahara Occidental», selon le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères qui ajoute que «l’Algérie, en tant que pays voisin, qui attache un intérêt fondamental au principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes salue la constance du Conseil de sécurité dans ses efforts de trouver une solution juste et définitive de la question du Sahara Occidental». Ceci, poursuit-il «à travers l’exercice par le peuple de ce territoire de son droit à l’autodétermination sur la base des principes et objectifs de la Charte des Nations unies et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale». «L’Algérie saisit cette occasion pour rappeler les obligations des Nations unies et de ses institutions, notamment le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, pour le respect, la garantie et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental», a-t-il souligné. Le représentant du Nigéria à l’ONU a regretté que «seul un nombre restreint de membres du Conseil de sécurité a participé aux consultations sur le projet de résolution». Le représentant s’est attardé, par ailleurs, «sur la réticence apparente du Conseil de sécurité à faire montre de cohérence s’agissant du Sahara Occidental», et de faire «état d’une tentative à vouloir minimiser les abus en matière de droits de l’homme», soulignant que «le minimum que le Conseil de sécurité puisse faire serait de promouvoir le respect des droits de l’homme en toutes circonstances».
Le représentant de l’Ouganda à l’ONU a rappelé que le Sahara Occidental «est un membre à part entière de l’Union africaine depuis 1982» et que «c’est le seul pays du continent qui attend toujours un processus de décolonisation».
R. I .
La Nouvelle République
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