Paris, 01/05/2010 (SPS) Une délégation de l’Association des travailleurs sahraouis de France a pris part, samedi après-midi à Paris, au défilé organisé à l’occasion de la fête du 1er Mai.
Les manifestants ont déployé une grande banderole portant les slogans « Sahara occidental : stop à la colonisation marocaine » et « Assez de répression: autodétermination maintenant pour le peuple sahraoui », avant de prendre le départ, suivi d’un camion orné de drapeaux portant les couleurs nationales sahraouies, un grand portrait de la militante Aminetou Haïder ainsi que d’affiches appelant à la libération des militants des droits de l’homme sahraouis, actuellement détenus à la prison de Salé, au Maroc.
Les marcheurs, des hommes et des femmes brandissant des drapeaux sahraouis, ont repris tout le long du défilé des chants patriotiques sahraouis. Un appel à la solidarité a été largement diffusé aux milliers de personnes qui ont rallié la Place de la République d’où est parti le défilé.
Dans ce document, l’Association des travailleurs sahraouis de France a rappelé que « tout en participant aux négociations avec le Front Polisario, le Maroc profite de l’inertie de la communauté internationale et de l’indifférence complice de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre la population sahraouie des territoires occupés qui manifeste de façon pacifique ».
Arrestations, enlèvements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis », souligne le document. « Régulièrement des procès condamnent lourdement les Sahraouis, jusqu’à 15 ans de prison ferme, qui osent défendre publiquement leur droit à l’autodétermination.
Le Maroc maintient encore dans le plus grand secret plus de 550 disparus civils sahraouis », a ajouté l’association. Face à l’aggravation de la situation dans les territoires occupés, l’association sahraouie a réaffirmé sa « ferme détermination à poursuivre son action avec les autres organisations de soutien à la cause sahraouie » et appelé toutes les associations de droits de l’homme, les partis politiques, les syndicats et les citoyens à « exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis, l’arrête de la répression et le respect des libertés fondamentales dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
L’association sahraouie a également appelé à « la mise en place d’un mécanisme des Nations unies pour la surveillance et le respect des droits de l’homme et la protection de la population civile sahraouie contre la répression » et « l’organisation du référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de décider librement de son avenir en application des résolutions des Nations unies ». (SPS)
Les manifestants ont déployé une grande banderole portant les slogans « Sahara occidental : stop à la colonisation marocaine » et « Assez de répression: autodétermination maintenant pour le peuple sahraoui », avant de prendre le départ, suivi d’un camion orné de drapeaux portant les couleurs nationales sahraouies, un grand portrait de la militante Aminetou Haïder ainsi que d’affiches appelant à la libération des militants des droits de l’homme sahraouis, actuellement détenus à la prison de Salé, au Maroc.
Les marcheurs, des hommes et des femmes brandissant des drapeaux sahraouis, ont repris tout le long du défilé des chants patriotiques sahraouis. Un appel à la solidarité a été largement diffusé aux milliers de personnes qui ont rallié la Place de la République d’où est parti le défilé.
Dans ce document, l’Association des travailleurs sahraouis de France a rappelé que « tout en participant aux négociations avec le Front Polisario, le Maroc profite de l’inertie de la communauté internationale et de l’indifférence complice de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre la population sahraouie des territoires occupés qui manifeste de façon pacifique ».
Arrestations, enlèvements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis », souligne le document. « Régulièrement des procès condamnent lourdement les Sahraouis, jusqu’à 15 ans de prison ferme, qui osent défendre publiquement leur droit à l’autodétermination.
Le Maroc maintient encore dans le plus grand secret plus de 550 disparus civils sahraouis », a ajouté l’association. Face à l’aggravation de la situation dans les territoires occupés, l’association sahraouie a réaffirmé sa « ferme détermination à poursuivre son action avec les autres organisations de soutien à la cause sahraouie » et appelé toutes les associations de droits de l’homme, les partis politiques, les syndicats et les citoyens à « exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis, l’arrête de la répression et le respect des libertés fondamentales dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
L’association sahraouie a également appelé à « la mise en place d’un mécanisme des Nations unies pour la surveillance et le respect des droits de l’homme et la protection de la population civile sahraouie contre la répression » et « l’organisation du référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de décider librement de son avenir en application des résolutions des Nations unies ». (SPS)
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