Madrid, 22/04/2010 (SPS) Le parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPD) a demandé des changements radicaux dans la politique de lONU concernant le Sahara occidental, dont notamment la nécessité délargir le mandat de la MINURSO à la protection active des droits de lhomme de la population sahraouie dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
« Nous sommes dans lobligation de vous exprimer notre préoccupation par le fait que les prérogatives de la mission de lONU nincluent pas la protection de la population civile sahraouie, en dépit que les Sahraouis sont la cible permanente de la répression commise par les forces marocaines qui occupent illégalement le Sahara occidental depuis 1975 », a souligné la porte-parole et député de lUPD, Rosa Diez, dans une lettre au président du Conseil de sécurité de lONU, dont une copie est parvenue à SPS.
Devant cette situation et dans lattente de la tenue dun référendum dautodétermination « juste et contraignant », conforme aux résolutions onusiennes, lUPD appelle le Conseil de sécurité dadopter « en urgence » la décision délargir le mandat de la MINURSO à la « protection active » des droits de lhomme du peuple sahraoui, ainsi que dévaluer « régulièrement » la situation de ces droits dans les territoires sahraouis occupés.
Dans ce sens, la formation politique espagnole a interpellé également linstance onusienne sur la nécessité « simpliquer activement » dans la protection de ces droits, en exigeant en exigeant au Maroc de mettre fin aux « enlèvements, tortures et aux arrestations illégales dont sont victimes quotidiennement des civils sans défense ».
Dans ce contexte, Mme Rosa Diez, a exigé aussi la « libération immédiate » des « plus de 57 prisonniers politiques sahraouis », y compris les six défenseurs des droits de lhomme incarcérés par le Maroc en octobre 2009 et actuellement en grève de la faim depuis quatre semaines.
Concernant « lexploitation illégale » des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc, lUPD demande lintervention « urgente et sans équivoque » de lONU pour mettre fin à ce pillage, « contraire au droit international et qui compromet lavenir du peuple sahraoui ».
LUPD estime, par ailleurs, quil est « indispensable » pour le Conseil de sécurité de lONU de « simpliquer davantage » dans le règlement du conflit sahraoui en « exerçant des pressions sur le gouvernement marocain afin de lamener à respecter la lettre et lesprit » des résolutions onusiennes.
Pour cela, Rosa Diez demande au Conseil de sécurité dexaminer la situation au Sahara occidental « tous les quatre mois », et au cas ou le Maroc continue de bloquer la solution du conflit,
« lONU se doit, dans un délai raisonnable et préétabli, dimposer de manière coercitive la tenue dun référendum dautodétermination du Sahara occidental, en recourant aux moyens de pression légitime de la force, conformément à la Charte des Nations unies ».
« Le peuple sahraoui, qui est dans lattente de jouir de son droit inaliénable à lautodétermination et lindépendance, consacré à plusieurs reprises par lONU, ne peut, ni doit continuer dêtre la victime de la lagression et la répression de la part des forces doccupation marocaines, face à la passivité de la communauté internationale et des Nations unies », conclut la responsable de lUPD dans sa lettre au président du Conseil de sécurité.(SPS)
« Nous sommes dans lobligation de vous exprimer notre préoccupation par le fait que les prérogatives de la mission de lONU nincluent pas la protection de la population civile sahraouie, en dépit que les Sahraouis sont la cible permanente de la répression commise par les forces marocaines qui occupent illégalement le Sahara occidental depuis 1975 », a souligné la porte-parole et député de lUPD, Rosa Diez, dans une lettre au président du Conseil de sécurité de lONU, dont une copie est parvenue à SPS.
Devant cette situation et dans lattente de la tenue dun référendum dautodétermination « juste et contraignant », conforme aux résolutions onusiennes, lUPD appelle le Conseil de sécurité dadopter « en urgence » la décision délargir le mandat de la MINURSO à la « protection active » des droits de lhomme du peuple sahraoui, ainsi que dévaluer « régulièrement » la situation de ces droits dans les territoires sahraouis occupés.
Dans ce sens, la formation politique espagnole a interpellé également linstance onusienne sur la nécessité « simpliquer activement » dans la protection de ces droits, en exigeant en exigeant au Maroc de mettre fin aux « enlèvements, tortures et aux arrestations illégales dont sont victimes quotidiennement des civils sans défense ».
Dans ce contexte, Mme Rosa Diez, a exigé aussi la « libération immédiate » des « plus de 57 prisonniers politiques sahraouis », y compris les six défenseurs des droits de lhomme incarcérés par le Maroc en octobre 2009 et actuellement en grève de la faim depuis quatre semaines.
Concernant « lexploitation illégale » des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc, lUPD demande lintervention « urgente et sans équivoque » de lONU pour mettre fin à ce pillage, « contraire au droit international et qui compromet lavenir du peuple sahraoui ».
LUPD estime, par ailleurs, quil est « indispensable » pour le Conseil de sécurité de lONU de « simpliquer davantage » dans le règlement du conflit sahraoui en « exerçant des pressions sur le gouvernement marocain afin de lamener à respecter la lettre et lesprit » des résolutions onusiennes.
Pour cela, Rosa Diez demande au Conseil de sécurité dexaminer la situation au Sahara occidental « tous les quatre mois », et au cas ou le Maroc continue de bloquer la solution du conflit,
« lONU se doit, dans un délai raisonnable et préétabli, dimposer de manière coercitive la tenue dun référendum dautodétermination du Sahara occidental, en recourant aux moyens de pression légitime de la force, conformément à la Charte des Nations unies ».
« Le peuple sahraoui, qui est dans lattente de jouir de son droit inaliénable à lautodétermination et lindépendance, consacré à plusieurs reprises par lONU, ne peut, ni doit continuer dêtre la victime de la lagression et la répression de la part des forces doccupation marocaines, face à la passivité de la communauté internationale et des Nations unies », conclut la responsable de lUPD dans sa lettre au président du Conseil de sécurité.(SPS)
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