Bruxelles, 22/04/2010 (SPS) Des eurodéputés ont lancé un appel urgent pour la libération des militants sahraouis des droits de l’homme en grève de la faim depuis presque 40 jours.
Dans une déclaration transmise à la presse, au nom du groupe des démocrates et libéraux au Parlement européen, ils ont regretté qu’une discussion « exceptionnelle », en séance plénière à Strasbourg, et une résolution d’urgence qui devait être voté jeudi sur le sort du groupe de militants sahraouis des droits humains eurent été retirées de l’ordre du jour, en raison d’un remaniement de l’agenda de cette session du parlement, intervenu suite aux perturbations de l’espace aérien européen.
« Le groupe ADLE (Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe) a présenté ce sujet comme une priorité pour les discussions relatives à des violations des droits de l’homme, démocratie et primauté du droit », ont-ils déclaré.
En dépit de cette situation, et pour souligner l’urgence de cette situation, le député européen de l’ALDE et vice-président de l’Intergroupe du Sahara Vajgl Ivo, a demandé lors du débat de mardi à la baronne Catherine Ashton, haute représentante de la politique extérieure de l’UE, et vice-présidente de la Commission européenne, de « trouver une solution sans tarder ».
« Je regrette la détention de sept militants des droits humains sahraouis depuis le 8 octobre 2009 sur aucune base légale légitime. Depuis le 18 mars dernier, six entre eux recourent à la grève de la faim pour dénoncer les conditions extrêmes auxquels ils font face. Ils ont été privés de la plupart des garanties juridiques fondamentales de protection accordées à une personne en vertu de l’Etat de droit et sont victimes du renforcement des pratiques dégradantes et de répression contre les Sahraouis, qui défendent pacifiquement leurs droits ».
Pour sa part, la député Barandica Izaskun Bilbao, du même groupe politique, a demandé « instamment » aux autorités marocaines de « mettre fin à la situation des détenus sahraouis et à l’agression et l’intimidation des militants sahraouis, qui, si elles se poursuivent, risquent d’entraîner des conséquences tragiques pour la santé physique et mentale des détenus, y compris un risque grave pour leur vie ».
Les deux députés ont aussi appelé le Maroc et le Front Polisario à « poursuivre les négociations directes sous les auspices des Nations unies pour une solution au conflit au Sahara occidental qui soit conforme aux résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations unies, en particulier, la résolution 1495 ».
A travers sa résolution 1495 (2003), le Conseil de sécurité des Nations unies avait approuvé le « Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », dit « Plan Baker », rappelle-t-on.
Les eurodéputés ont également plaidé pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, y compris la liberté d’expression et la liberté de mouvement, « ce qui contribuerait grandement à réduire les tensions nécessaires à la poursuite des négociations entre les deux parties ».
Les six détenus en grève de la faim, qui font partie des sept militants sahraouis des droits de l’homme, arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohammed V à Casablanca, à leur retour d’une visite aux camps de réfugiés près de Tindouf, sont déférés devant un tribunal militaire sous l’inculpation d’atteinte à la sécurité du Maroc, y compris l' »intégrité territoriale ».
Six mois après leur arrestation, il n’a pas encore été fixé de date pour le procès. Ils sont tous incarcérés à la prison de Salé, près de Rabat, loin de leurs foyers au Sahara occidental. (SPS)
Dans une déclaration transmise à la presse, au nom du groupe des démocrates et libéraux au Parlement européen, ils ont regretté qu’une discussion « exceptionnelle », en séance plénière à Strasbourg, et une résolution d’urgence qui devait être voté jeudi sur le sort du groupe de militants sahraouis des droits humains eurent été retirées de l’ordre du jour, en raison d’un remaniement de l’agenda de cette session du parlement, intervenu suite aux perturbations de l’espace aérien européen.
« Le groupe ADLE (Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe) a présenté ce sujet comme une priorité pour les discussions relatives à des violations des droits de l’homme, démocratie et primauté du droit », ont-ils déclaré.
En dépit de cette situation, et pour souligner l’urgence de cette situation, le député européen de l’ALDE et vice-président de l’Intergroupe du Sahara Vajgl Ivo, a demandé lors du débat de mardi à la baronne Catherine Ashton, haute représentante de la politique extérieure de l’UE, et vice-présidente de la Commission européenne, de « trouver une solution sans tarder ».
« Je regrette la détention de sept militants des droits humains sahraouis depuis le 8 octobre 2009 sur aucune base légale légitime. Depuis le 18 mars dernier, six entre eux recourent à la grève de la faim pour dénoncer les conditions extrêmes auxquels ils font face. Ils ont été privés de la plupart des garanties juridiques fondamentales de protection accordées à une personne en vertu de l’Etat de droit et sont victimes du renforcement des pratiques dégradantes et de répression contre les Sahraouis, qui défendent pacifiquement leurs droits ».
Pour sa part, la député Barandica Izaskun Bilbao, du même groupe politique, a demandé « instamment » aux autorités marocaines de « mettre fin à la situation des détenus sahraouis et à l’agression et l’intimidation des militants sahraouis, qui, si elles se poursuivent, risquent d’entraîner des conséquences tragiques pour la santé physique et mentale des détenus, y compris un risque grave pour leur vie ».
Les deux députés ont aussi appelé le Maroc et le Front Polisario à « poursuivre les négociations directes sous les auspices des Nations unies pour une solution au conflit au Sahara occidental qui soit conforme aux résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations unies, en particulier, la résolution 1495 ».
A travers sa résolution 1495 (2003), le Conseil de sécurité des Nations unies avait approuvé le « Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », dit « Plan Baker », rappelle-t-on.
Les eurodéputés ont également plaidé pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, y compris la liberté d’expression et la liberté de mouvement, « ce qui contribuerait grandement à réduire les tensions nécessaires à la poursuite des négociations entre les deux parties ».
Les six détenus en grève de la faim, qui font partie des sept militants sahraouis des droits de l’homme, arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohammed V à Casablanca, à leur retour d’une visite aux camps de réfugiés près de Tindouf, sont déférés devant un tribunal militaire sous l’inculpation d’atteinte à la sécurité du Maroc, y compris l' »intégrité territoriale ».
Six mois après leur arrestation, il n’a pas encore été fixé de date pour le procès. Ils sont tous incarcérés à la prison de Salé, près de Rabat, loin de leurs foyers au Sahara occidental. (SPS)
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