Par Rym Boukhalfa.
«Le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon sur le Sahara Occidental renferme une décision injuste.
Il n’a fait aucune allusion aux épressions et violations marocaines des droits de l’Homme dans les territoires occupés où la situation est critique», ont estimé, hier, les dix membres de la 4e délégation des activistes sahraouis des droits de l’Homme en visite à Alger. Dans un point de presse qu’ils ont animé au siège de la CNASPS (Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui), ils ont réitéré le droit à l’indépendance du peuple sahraoui, appelé à l’«application de la Charte de 1991 des Nations unies» et qui a atteint une situation «critique». La délégation a renouvelé la détermination du peuple sahraoui à continuer son combat jusqu’à l’indépendance malgré la politique répressive marocaine et la complicité de la France.
«Nous sommes prêts à nous sacrifier pour notre pays et notre cause», disent-ils en mettant l’accent sur la nécessité d’«inclure la question des droits de l’Homme dans les prérogatives de la Minurso» (mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental). Pour eux, comme pour tous les Sahraouis et les personnes éprises de légalité, «c’est à l’ONU qu’incombe toute la responsabilité des souffrances du peuple sahraoui», dont la question des détenus politiques qui observent une grève de la faim dans les prisons marocaines.
«Nous exhortons la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement marocain pour libérer les prisonniers politiques sahraouis», déclare M. Mohamed Hiba Miyara, membre de la délégation. La spoliation des richesses naturelles n’a pas été omise. M. Hiba Miyar a affirmé que les autorités marocaines «volent certains minéraux rares dans la région de Tirz» en plus du phosphore et des ressources halieutiques. Nhabouha Sidi Mohamed Salem Boutankisa s’est indigné que «le gouvernement marocain continue de séparer le peuple sahraoui avec son mur de la honte». Les membres de la délégation se sont rendus hier aux camps des réfugiés pour «rendre visite à leurs familles». Ils devront regagner El Ayoun début mai.
M. Ibrahim Ghali, l’ambassadeur du Sahara Occidental à Alger, a annoncé en marge de cette conférence, que le gouvernement sahraoui «attend l’issue de la réunion du Conseil de sécurité, prévue le 30 avril prochain, pour prendre une décision définitive concernant sa relation avec la Minurso».
Des ONG espagnoles ont décidé de créer un observatoire des droits de l’Homme dans chaque province espagnole, chargé de défendre les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
Ils ont convenu «de l’urgence de répondre aux revendications des militants sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines, de suivre leur situation, de les défendre et de lancer une campagne de solidarité avec ces détenus dans toutes les provinces espagnoles».
HORIZONS
«Le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon sur le Sahara Occidental renferme une décision injuste.
Il n’a fait aucune allusion aux épressions et violations marocaines des droits de l’Homme dans les territoires occupés où la situation est critique», ont estimé, hier, les dix membres de la 4e délégation des activistes sahraouis des droits de l’Homme en visite à Alger. Dans un point de presse qu’ils ont animé au siège de la CNASPS (Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui), ils ont réitéré le droit à l’indépendance du peuple sahraoui, appelé à l’«application de la Charte de 1991 des Nations unies» et qui a atteint une situation «critique». La délégation a renouvelé la détermination du peuple sahraoui à continuer son combat jusqu’à l’indépendance malgré la politique répressive marocaine et la complicité de la France.
«Nous sommes prêts à nous sacrifier pour notre pays et notre cause», disent-ils en mettant l’accent sur la nécessité d’«inclure la question des droits de l’Homme dans les prérogatives de la Minurso» (mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental). Pour eux, comme pour tous les Sahraouis et les personnes éprises de légalité, «c’est à l’ONU qu’incombe toute la responsabilité des souffrances du peuple sahraoui», dont la question des détenus politiques qui observent une grève de la faim dans les prisons marocaines.
«Nous exhortons la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement marocain pour libérer les prisonniers politiques sahraouis», déclare M. Mohamed Hiba Miyara, membre de la délégation. La spoliation des richesses naturelles n’a pas été omise. M. Hiba Miyar a affirmé que les autorités marocaines «volent certains minéraux rares dans la région de Tirz» en plus du phosphore et des ressources halieutiques. Nhabouha Sidi Mohamed Salem Boutankisa s’est indigné que «le gouvernement marocain continue de séparer le peuple sahraoui avec son mur de la honte». Les membres de la délégation se sont rendus hier aux camps des réfugiés pour «rendre visite à leurs familles». Ils devront regagner El Ayoun début mai.
M. Ibrahim Ghali, l’ambassadeur du Sahara Occidental à Alger, a annoncé en marge de cette conférence, que le gouvernement sahraoui «attend l’issue de la réunion du Conseil de sécurité, prévue le 30 avril prochain, pour prendre une décision définitive concernant sa relation avec la Minurso».
Des ONG espagnoles ont décidé de créer un observatoire des droits de l’Homme dans chaque province espagnole, chargé de défendre les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
Ils ont convenu «de l’urgence de répondre aux revendications des militants sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines, de suivre leur situation, de les défendre et de lancer une campagne de solidarité avec ces détenus dans toutes les provinces espagnoles».
HORIZONS
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