Partis politiques et syndicats d’Argentine exigent de l’ONU un mécanisme de protection des droits de l’homme au Sahara occidental

Buenos Aires, 19/04/2010 (SPS) La Centrale syndicale des travailleurs argentins (CTA) et plusieurs partis politiques, ainsi que les syndicats affiliés à ces formations politiques ont demandé, lundi à Buenos Aires, au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki -moon, de mettre en place « un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental occupé par le Maroc »
« Nous demandons, d’activer tous les mécanismes pour permettre à la Mission des Nations Unies, déjà déployée au Sahara occidental, d’y assurer la protection des droits de l’homme, d’ouverture la zone aux observateurs internationaux et à la presse indépendante « , ont-ils écrit dans une lettre co-signée par ces formations politiques, parvenue à SPS.
Déplorant que le Sahara Occidental est aujourd’hui « l’exception à la règle » pour les missions de maintient de la paix dans le monde, elles ont appelé à exiger du Maroc d’organiser le référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui, ainsi que la libération « sans délai » de tous les activistes sahraouis des droits de l’homme en grève de la faim dans les prisons marocaines.
Enfin, les formations politiques argentines ont demandé « l’ouverture » du pays aux observateurs internationaux à la presse indépendante et de mettre fin au « pillage » des ressources naturelles du Sahara occidental.
La lettre est signée entre autres par « Parti Buenos Aires pour tous », Parti socialiste authentiques, le Mouvement national des retraités, Union des travailleurs du métal (UOM) de Villa Constitución, la Centrale des travailleurs argentins (CTA), le Mouvement des occupants et locataires (MOI) , Association des travailleurs de l’Etat (ATE) et le Centre professionnel des socuiétés de télécommunications. (SPS)

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