Depuis le départ de Peter van Walsum, le Maroc se trouve dans la dérive, d’échec en échec dans le dossier du Sahara Occidental. Les autorités marocaines ont rejeté au début la nomination du diplomate américain, Christopher Ross, mais ont fini par se plier à la décision onusienne. Ils ont demandé que le successeur de Peter Van Walsum «ne doit pas recommencer à partir de zéro». L’envoyé spécial a entamé sa médiation en répétant qu’il cherche une « solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », sans jamais mentionner la proposition marocaine d’autonomie.
Rabat a engagé ses lobbies, ses instituts stratégiques, a montré l’image d’un Rambo dans ses croisades contre « le mal », a remué ciel et terre, a diffusé des centaines de communiqués pour obliger la communauté internationale à devenir « réaliste » et entretenir les confusions mêlant les litiges bilatéraux entre lAlgérie et le Maroc au dossier de décolonisation de lex-colonie espagnole en charge par lONU. Dans ce domaine encore, les efforts de Rabat n’ont abouti à rien.
La vaste offensive diplomatique sahraouie pour dénoncer les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental a commencé à donner ses premiers fruits. Le roi Mohamed VI a été contraint de laisser rentrer Aminatou Haidar chez elle, les délégations des activistes des droits de l’homme se succèdent dans les visites aux camps de réfugiés sahraouis de Tindouf. Ban ki-moon a exprimé sa préoccupation pour la situation des droits de l’homme dans le territoire sahraoui. Ross demande au Conseil de Sécurité d’élargir le mandat de la MINURSO pour surveiller les droits de l’homme.
Lenvoyé spécial de Ban Ki-moon n’est pas parvenu à leur faire entendre raison, à les contraindre à respecter leurs engagements conformément à la légalité internationale, et il le dit haut et fort laissant l’initiative au Conseil de Sécurité. Celui-ci n’a pas caché sa « déception » du résultat des négociations en cours depuis 2007. Après sa réunion du 15 avril, le président du Conseil dévoile l’existence de « beaucoup d’idées » sur table. Le Maroc n’en dit pas un mot dans sa presse. Rabat s’accroche aux vieilles méthodes. Les Instituts Thomas More et Recherche en Politique Etrangère (FPRI) viennent à la rescousse. Les lobbies juifs essaient désespérément de sortir leur allié des abîmes de la défaite diplomatique qui a succédé la défaite militaire.
Rabat a engagé ses lobbies, ses instituts stratégiques, a montré l’image d’un Rambo dans ses croisades contre « le mal », a remué ciel et terre, a diffusé des centaines de communiqués pour obliger la communauté internationale à devenir « réaliste » et entretenir les confusions mêlant les litiges bilatéraux entre lAlgérie et le Maroc au dossier de décolonisation de lex-colonie espagnole en charge par lONU. Dans ce domaine encore, les efforts de Rabat n’ont abouti à rien.
La vaste offensive diplomatique sahraouie pour dénoncer les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental a commencé à donner ses premiers fruits. Le roi Mohamed VI a été contraint de laisser rentrer Aminatou Haidar chez elle, les délégations des activistes des droits de l’homme se succèdent dans les visites aux camps de réfugiés sahraouis de Tindouf. Ban ki-moon a exprimé sa préoccupation pour la situation des droits de l’homme dans le territoire sahraoui. Ross demande au Conseil de Sécurité d’élargir le mandat de la MINURSO pour surveiller les droits de l’homme.
Lenvoyé spécial de Ban Ki-moon n’est pas parvenu à leur faire entendre raison, à les contraindre à respecter leurs engagements conformément à la légalité internationale, et il le dit haut et fort laissant l’initiative au Conseil de Sécurité. Celui-ci n’a pas caché sa « déception » du résultat des négociations en cours depuis 2007. Après sa réunion du 15 avril, le président du Conseil dévoile l’existence de « beaucoup d’idées » sur table. Le Maroc n’en dit pas un mot dans sa presse. Rabat s’accroche aux vieilles méthodes. Les Instituts Thomas More et Recherche en Politique Etrangère (FPRI) viennent à la rescousse. Les lobbies juifs essaient désespérément de sortir leur allié des abîmes de la défaite diplomatique qui a succédé la défaite militaire.
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