Militants sahraouis : Un mois de grève de la faim dans la prison de Salé

Il y a un mois, plus précisément le 18 mars, les six prisonniers politiques sahraouis ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur situation et demander d’être jugés ou libérés. Parmi eux, Saleh Tamek, vice-président du Collectif sahraoui de défenseurs des droits de l’homme (CODESA) dont la présidente est Aminatou Haidar, Brahim Dahan, président de l’Association de Victimes de Violations Graves de droits de l’homme (ASVDH), deux associations reconnues par les principales ONG internationales.
Ils étaient 7 avec Degja Lachgar qui fut libérée provisoirement à cause de la dégradation de santé mentale suite à la consommation de drogues que les gardiens de la prison mettaient dans ses repas.
Leur santé était déjà très vulnérable à cause des années passées dans les prisons marocaines. Après un mois de grève de la faim, ils sont en danger de mort, sans que les tortionnaires de Rabat ne réagissent faisant fi des protestations de la communauté internationale.
En guise de solidarité, 30 autres prisonniers sahraouis ont arrêté de se nourrir dans différentes prisons au Maroc et au Sahara Occidental.
Ils sont accusés de haute trahison pour avoir visité les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Pourtant d’autres délégations d’activistes sahraouis se sont rendus à Tindouf et ont tenu les mêmes réunions et activités que celles du « Groupe de Salé » sans pour autant avoir été emprisonnés, malgré qu’ils ont dû affronter une meute de colons enragés pour les agresser physiquement et verbalement. Une agression télédirigée par les forces de police marocaines.

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