Chahid El Hafed (territoires libérés), 18/04/2010 (SPS) Le Gouvernement sahraoui a prévenu qu’il composera avec l’ONU dans le cadre de sa tâche définie par le Plan de règlement adopté en 1991 par le Conseil de sécurité, selon un communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des ministres, tenue ce dimanche sous la présidence du Chef de l’Etat, Mohamed Abdelaziz.
« Il est impossible de composer avec les efforts de l’ONU et sa mission au Sahara Occidental que dans le cadre clair qui a été défini par sa Charte, les résolutions du Droit international et les accords conclus entre les deux parties au conflit, consignés dans le Plan de règlement de 1991, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, libre, régulier et impartial », a précisé le communiqué.
Exprimant par ailleurs sa « préoccupation et anxiété » pour l’état de santé « grave » des prisonniers politiques sahraouis au Maroc, qui ont dépassé plus d’un mois de jeûne, le Conseil des ministres a plaidé auprès de la Communauté internationale pour « une intervention rapide afin de sauver des vies humaines confrontées à une mort lente » et à « exercer toutes les pressions sur le Maroc pour les libérer sans délai ».
Il a en outre condamné « les pratiques répressives coloniales du Maroc, avec leurs lots de mauvais traitements, de torture, de détention, d’enlèvement, de simulacre de procès iniques », et qui en plus, a introduit des « méthodes terrifiantes et dangereuses à travers des milices, des agents de la sécurité, de l’armée et de la police déguisés en civils, pour charger contre des civils et des militants des droits humains sahraouis.
A cet égard, il a rappelé à l’ONU sa « pleine responsabilité de créer un mécanisme efficace pour assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, de le contrôler et de les signaler », alertant le Gouvernement marocain des « conséquences de cette nouvelle politique » qu’il doit assumer.
Le Conseil des ministres a enfin rappelé la nécessité de protéger le droit des Sahraouis à profiter des ressources naturelles de leur sous-sol, et par là « arrêter le pillage systématique par l’occupation marocaine de ses richesses qui, continue (le Maroc) à pratiquer une politique d’appauvrissement, de famine, de déportation et d’implantation de colons ». (SPS)
« Il est impossible de composer avec les efforts de l’ONU et sa mission au Sahara Occidental que dans le cadre clair qui a été défini par sa Charte, les résolutions du Droit international et les accords conclus entre les deux parties au conflit, consignés dans le Plan de règlement de 1991, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, libre, régulier et impartial », a précisé le communiqué.
Exprimant par ailleurs sa « préoccupation et anxiété » pour l’état de santé « grave » des prisonniers politiques sahraouis au Maroc, qui ont dépassé plus d’un mois de jeûne, le Conseil des ministres a plaidé auprès de la Communauté internationale pour « une intervention rapide afin de sauver des vies humaines confrontées à une mort lente » et à « exercer toutes les pressions sur le Maroc pour les libérer sans délai ».
Il a en outre condamné « les pratiques répressives coloniales du Maroc, avec leurs lots de mauvais traitements, de torture, de détention, d’enlèvement, de simulacre de procès iniques », et qui en plus, a introduit des « méthodes terrifiantes et dangereuses à travers des milices, des agents de la sécurité, de l’armée et de la police déguisés en civils, pour charger contre des civils et des militants des droits humains sahraouis.
A cet égard, il a rappelé à l’ONU sa « pleine responsabilité de créer un mécanisme efficace pour assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, de le contrôler et de les signaler », alertant le Gouvernement marocain des « conséquences de cette nouvelle politique » qu’il doit assumer.
Le Conseil des ministres a enfin rappelé la nécessité de protéger le droit des Sahraouis à profiter des ressources naturelles de leur sous-sol, et par là « arrêter le pillage systématique par l’occupation marocaine de ses richesses qui, continue (le Maroc) à pratiquer une politique d’appauvrissement, de famine, de déportation et d’implantation de colons ». (SPS)
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