Paris, 15/04/2010 (SPS) Le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental (CORELSO) a dénoncé les ambiguïtés du rapport du SG de l’ONU, Ban Ki-moon sur le Sahara occidental qui servira de base à la résolution que le Conseil de sécurité doit adopter le 30 avril prochain.
« Le rapport prend acte de l’absence de résultat des négociations entre le Maroc et le Front Polisario mais sans proposer les moyens pour amener le Maroc à mettre un terme à ses manœuvres d’obstruction et à respecter le droit international », relève l’ONG française, dans une déclaration rendue publique jeudi à Paris.
Le CORELSO a également souligné que le document présenté par Ban Ki-moon, le 6 avril dernier, « appelle à la poursuite des négociations pour aboutir +à l’autodétermination du peuple sahraoui+ en faisant référence à une +solution politique mutuellement acceptable+, mais n’annonce pas l’organisation du référendum qui permettrait au peuple sahraoui de choisir librement entre l’indépendance, l’autonomie ou le rattachement au Maroc ».
L’ONG française regrette que « le rapport ne dit pas un mot sur l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc » et « affiche un mépris de la situation de plus en plus critique des droits de l’homme dans les territoires occupés », alors que l’envoyé personnel du SG de l’ONU, Christopher Ross, et plusieurs organisations et ONG internationales et de nombreux pays dans le monde avaient demandé l’élargissement du mandat de la Minurso à la protection et à la défense des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
Le CORELSO a estimé « intolérable » le fait que ce rapport « renvoie dos à dos le pays colonisateur et le peuple colonisé », alors que « le rôle du secrétaire général est de faire respecter le droit international fondé sur le droit des peuples, en l’occurrence le peuple sahraoui, à disposer d’eux-mêmes et de tout mettre en œuvre pour achever le processus de décolonisation ».
D’autre part, l’ONG a appelé les associations des droits de l’homme, partis et syndicats à « intervenir auprès des pays membres du Conseil de sécurité (notamment la France) pour que la prochaine résolution sur le Sahara occidental affirme sans réserve le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui » et « élargisse le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et à la protection de la population sahraouie contre la répression ». (SPS)
L’ONG française regrette que « le rapport ne dit pas un mot sur l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc » et « affiche un mépris de la situation de plus en plus critique des droits de l’homme dans les territoires occupés », alors que l’envoyé personnel du SG de l’ONU, Christopher Ross, et plusieurs organisations et ONG internationales et de nombreux pays dans le monde avaient demandé l’élargissement du mandat de la Minurso à la protection et à la défense des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
Le CORELSO a estimé « intolérable » le fait que ce rapport « renvoie dos à dos le pays colonisateur et le peuple colonisé », alors que « le rôle du secrétaire général est de faire respecter le droit international fondé sur le droit des peuples, en l’occurrence le peuple sahraoui, à disposer d’eux-mêmes et de tout mettre en œuvre pour achever le processus de décolonisation ».
D’autre part, l’ONG a appelé les associations des droits de l’homme, partis et syndicats à « intervenir auprès des pays membres du Conseil de sécurité (notamment la France) pour que la prochaine résolution sur le Sahara occidental affirme sans réserve le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui » et « élargisse le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et à la protection de la population sahraouie contre la répression ». (SPS)
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