Riyad Hamadi
Le Sahara occidental a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour lOrganisation dun Référendum dautodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir « renié ses engagements », a annoncé jeudi 15 avril son ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek.
« Le gouvernement de la RASD et le Front Polisario, tout en réaffirment leur engagement en faveur d’une solution pacifique, démocratique, au moyen d’un référendum d’autodétermination libre et régulier, ont décidé de réviser la relation avec la Minurso », a indiqué le ministre dans une déclaration, a rapporté lagence de presse SPS.
M. Ould Salek na pas précisé la nature de cette révision. Il a reproché à la Minurso son « désengagement de la tâche » qui lui a été confié à sa création en 1991, à la faveur du Plan de règlement onusien, devant conduire à lorganisation dun référendum dautodétermination du peuple sahraoui..
« Nous constatons aujourdhui que la Minurso, vingt années après, n’a pas tenu son engagement alors que le Maroc tente, à l’abri du cessez-le-feu, de pérenniser son occupation avec ses corollaires de répression et de pillage des ressources naturelles du territoire », a-t-il ajouté. Le ministre sahraoui a déploré quun membre permanent du Conseil de Sécurité, allusion à la France, sattelle par tous les moyens à « dévoyer le processus de décolonisation du Sahara Occidental et à piétiner et bafouer les principes universels du droit international pour couvrir les crimes du Maroc au Sahara occidental ».
M. Ould Salek a également reproché à la Minurso de fermer les yeux sur « la répression sauvage contre la population civile dans les territoires occupés, les disparitions, la torture, les jugements iniques et sommaires, les enlèvements et emprisonnements des défenseurs des droits de lhomme et le pillage des ressources naturelles », par loccupant. Le chef de la diplomatie sahraouie sest déclaré « profondément déçu et trouve inacceptable et injustifiable la continuation d’un tel état des choses ».
« Le gouvernement de la RASD et le Front Polisario, tout en réaffirment leur engagement en faveur d’une solution pacifique, démocratique, au moyen d’un référendum d’autodétermination libre et régulier, ont décidé de réviser la relation avec la Minurso », a indiqué le ministre dans une déclaration, a rapporté lagence de presse SPS.
M. Ould Salek na pas précisé la nature de cette révision. Il a reproché à la Minurso son « désengagement de la tâche » qui lui a été confié à sa création en 1991, à la faveur du Plan de règlement onusien, devant conduire à lorganisation dun référendum dautodétermination du peuple sahraoui..
« Nous constatons aujourdhui que la Minurso, vingt années après, n’a pas tenu son engagement alors que le Maroc tente, à l’abri du cessez-le-feu, de pérenniser son occupation avec ses corollaires de répression et de pillage des ressources naturelles du territoire », a-t-il ajouté. Le ministre sahraoui a déploré quun membre permanent du Conseil de Sécurité, allusion à la France, sattelle par tous les moyens à « dévoyer le processus de décolonisation du Sahara Occidental et à piétiner et bafouer les principes universels du droit international pour couvrir les crimes du Maroc au Sahara occidental ».
M. Ould Salek a également reproché à la Minurso de fermer les yeux sur « la répression sauvage contre la population civile dans les territoires occupés, les disparitions, la torture, les jugements iniques et sommaires, les enlèvements et emprisonnements des défenseurs des droits de lhomme et le pillage des ressources naturelles », par loccupant. Le chef de la diplomatie sahraouie sest déclaré « profondément déçu et trouve inacceptable et injustifiable la continuation d’un tel état des choses ».
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