Bir Lehlu (territoires libérés), 15/04/2010 (SPS) Le Gouvernement sahraoui a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, a annoncé le ministre des Affaires étrangères sahraouies, Mohamed Salem Ould Salek.
« Le gouvernement de la RASD et le Front POLISARIO, tout en réaffirment leur engagement en faveur d’une solution pacifique, démocratique, au moyen d’un référendum d’autodétermination libre et régulier, ont décidé de réviser la relation avec la Minurso « , a indiqué le ministre dans une déclaration écrite parvenue à SPS.
« Le gouvernement de la RASD et le Front POLISARIO, tout en réaffirment leur engagement en faveur d’une solution pacifique, démocratique, au moyen d’un référendum d’autodétermination libre et régulier, ont décidé de réviser la relation avec la Minurso « , a indiqué le ministre dans une déclaration écrite parvenue à SPS.
Évoquant les raisons de ce revirement, M. Ould Salek a évoqué le désengagement de la Minurso de la tâche qui lui a été confié à sa création en 1991, à la faveur du Plan de règlement onusien, devant conduire à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui..
« Nous constatons aujourd’hui que la Minurso, vingt années après, n’a pas tenu son engagement alors que le Maroc tente, à l’abri du cessez-le-feu, de pérenniser son occupation avec ses corollaires de répression et de pillage des ressources naturelles du territoire », a-t-il martelé, déplorant qu’un membre permanent du Conseil de Sécurité s’attelle, par tous les moyens à sa portée, à « dévoyer le processus de décolonisation du Sahara Occidental et à piétiner et bafouer les principes universels du droit international pour couvrir les crimes du Maroc au Sahara occidental ».
« La répression sauvage contre la population civile dans les territoires occupés, les disparitions, la torture, les jugements iniques et sommaires, les enlèvements et emprisonnements des défenseurs des droits de l’homme et le pillage des ressources naturelles constituent une pratique quotidienne de l’occupant marocain, qui se fait au vu et au su de la Minurso », a déploré le ministre.
Le chef de la diplomatie sahraoui a estimé « grave et intolérable » de voir la MINURSO « se singulariser », parmi les missions des Nations Unies dans le monde, pour être « la seule qui ne remplit pas l’obligation morale élémentaire d’observation du respect des droits de l’homme », malgré les appels répétés du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, Amnesty international, Human Rights Watch, le parlement européen et d’autres.
Exprimant la déception et de l’amertume de son peuple qui, pendant vingt années a mis « toute sa confiance » dans les Nations Unis, a « coopéré avec la MINURSO loyalement, patiemment et avec générosité et souplesse » en dépit de l’injustice subie, de reniements par l’agresseur de tous ses engagements et de l’indifférence de celle-ci, le ministre s’est déclaré « profondément déçu et trouve inacceptable et injustifiable la continuation d’un tel état des choses ».
La but de la MINURSO, déployée en septembre 1991 au Sahara Occidental à la faveur d’un accord entre le Front Polisario et le Maroc, est organiser un référendum qui permettra aux habitants du Sahara occidental habilités à voter de décider du statut futur du territoire », selon sa propre définition sur son site onusien (http://minurso.unmissions.org/). (SPS)
« Nous constatons aujourd’hui que la Minurso, vingt années après, n’a pas tenu son engagement alors que le Maroc tente, à l’abri du cessez-le-feu, de pérenniser son occupation avec ses corollaires de répression et de pillage des ressources naturelles du territoire », a-t-il martelé, déplorant qu’un membre permanent du Conseil de Sécurité s’attelle, par tous les moyens à sa portée, à « dévoyer le processus de décolonisation du Sahara Occidental et à piétiner et bafouer les principes universels du droit international pour couvrir les crimes du Maroc au Sahara occidental ».
« La répression sauvage contre la population civile dans les territoires occupés, les disparitions, la torture, les jugements iniques et sommaires, les enlèvements et emprisonnements des défenseurs des droits de l’homme et le pillage des ressources naturelles constituent une pratique quotidienne de l’occupant marocain, qui se fait au vu et au su de la Minurso », a déploré le ministre.
Le chef de la diplomatie sahraoui a estimé « grave et intolérable » de voir la MINURSO « se singulariser », parmi les missions des Nations Unies dans le monde, pour être « la seule qui ne remplit pas l’obligation morale élémentaire d’observation du respect des droits de l’homme », malgré les appels répétés du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, Amnesty international, Human Rights Watch, le parlement européen et d’autres.
Exprimant la déception et de l’amertume de son peuple qui, pendant vingt années a mis « toute sa confiance » dans les Nations Unis, a « coopéré avec la MINURSO loyalement, patiemment et avec générosité et souplesse » en dépit de l’injustice subie, de reniements par l’agresseur de tous ses engagements et de l’indifférence de celle-ci, le ministre s’est déclaré « profondément déçu et trouve inacceptable et injustifiable la continuation d’un tel état des choses ».
La but de la MINURSO, déployée en septembre 1991 au Sahara Occidental à la faveur d’un accord entre le Front Polisario et le Maroc, est organiser un référendum qui permettra aux habitants du Sahara occidental habilités à voter de décider du statut futur du territoire », selon sa propre définition sur son site onusien (http://minurso.unmissions.org/). (SPS)
Soyez le premier à commenter