Bir Lehlu (territoires libérés), 14/04/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, s’est dit « profondément déçu » par le dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ».
« Après deux décennies d’échec dans sa mission d’organiser un referendum d’autodétermination du peuple sahraoui comme convenu dans le plan de règlement de 1991, nous sommes parvenus à la conclusion que l’ONU est incapable de faire face aux entraves marocaines et d’honorer ses engagements quant à l’organisation d’un referendum libre et régulier », a affirmé le président de la République dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, dont une copie est parvenue à SPS.
« Ayant échoué à refléter de manière honnête et objective les événements de l’année dernière, le rapport présente malheureusement au Conseil de sécurité une image erronée sur la situation au Sahara Occidental et les facteurs entravant le volet politique », a ajouté le président sahraoui.
Soulignant « la partialité du rapport », le chef de l’Etat a indiqué qu’il fallait plutôt accorder un intérêt particulier au mandat de la Minurso, au volet politique du conflit, aux droits de l’homme et aux ressources naturelles.
Concernant la Minurso, le rapport » n’a pas réussi à mettre à jour les informations relatives à l’application d’un des plus importants éléments de la mission de la Minurso à savoir « garantir l’organisation d’un referendum libre et régulier et annoncer ses résultats » précisant que le paragraphe 78 du rapport prévoit la prorogation du mandat de la Minurso pour le maintien du cessez le feu uniquement. Ce qui signifie, a-t-il dit, que l’ONU reconnait qu’elle « admet les allégations marocaines selon lesquelles le referendum est impossible actuellement », a-t-il estimé .
« Comment la mission de la Minurso pourrait-elle se limiter uniquement au contrôle de l’occupation illégale du Sahara occidental », s’est-il exclamé. Evoquant la situation des droits de l’homme dans la région, M. Abdelaziz a indiqué que le peuple sahraoui » est choqué et déçu » par ce qui a été souligné par le rapport dans ce sens, relevant » la grave dégradation » de la situation des droits de l’homme dans la région à la suite de l’intensification par le Maroc de ses violations visant les défenseurs sahraouis des droits de l’homme ».
Dans le même contexte, le président de la République a cité le rapport d’Amnesty International du 9 avril qui a qualifié six défenseurs sahraouis des droits de l’homme détenus par le Maroc en octobre 2009 de » détenus de conscience », rappelant qu’ils observent une grève de la faim pour la quatrième semaine consécutive.
Il a également indiqué que « plus de 57 prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les geôles marocaines dont 36 grévistes de la faim sont dans un état « critique ». (SPS)
« Après deux décennies d’échec dans sa mission d’organiser un referendum d’autodétermination du peuple sahraoui comme convenu dans le plan de règlement de 1991, nous sommes parvenus à la conclusion que l’ONU est incapable de faire face aux entraves marocaines et d’honorer ses engagements quant à l’organisation d’un referendum libre et régulier », a affirmé le président de la République dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, dont une copie est parvenue à SPS.
« Ayant échoué à refléter de manière honnête et objective les événements de l’année dernière, le rapport présente malheureusement au Conseil de sécurité une image erronée sur la situation au Sahara Occidental et les facteurs entravant le volet politique », a ajouté le président sahraoui.
Soulignant « la partialité du rapport », le chef de l’Etat a indiqué qu’il fallait plutôt accorder un intérêt particulier au mandat de la Minurso, au volet politique du conflit, aux droits de l’homme et aux ressources naturelles.
Concernant la Minurso, le rapport » n’a pas réussi à mettre à jour les informations relatives à l’application d’un des plus importants éléments de la mission de la Minurso à savoir « garantir l’organisation d’un referendum libre et régulier et annoncer ses résultats » précisant que le paragraphe 78 du rapport prévoit la prorogation du mandat de la Minurso pour le maintien du cessez le feu uniquement. Ce qui signifie, a-t-il dit, que l’ONU reconnait qu’elle « admet les allégations marocaines selon lesquelles le referendum est impossible actuellement », a-t-il estimé .
« Comment la mission de la Minurso pourrait-elle se limiter uniquement au contrôle de l’occupation illégale du Sahara occidental », s’est-il exclamé. Evoquant la situation des droits de l’homme dans la région, M. Abdelaziz a indiqué que le peuple sahraoui » est choqué et déçu » par ce qui a été souligné par le rapport dans ce sens, relevant » la grave dégradation » de la situation des droits de l’homme dans la région à la suite de l’intensification par le Maroc de ses violations visant les défenseurs sahraouis des droits de l’homme ».
Dans le même contexte, le président de la République a cité le rapport d’Amnesty International du 9 avril qui a qualifié six défenseurs sahraouis des droits de l’homme détenus par le Maroc en octobre 2009 de » détenus de conscience », rappelant qu’ils observent une grève de la faim pour la quatrième semaine consécutive.
Il a également indiqué que « plus de 57 prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les geôles marocaines dont 36 grévistes de la faim sont dans un état « critique ». (SPS)
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