Madrid, 06/04/2010 (SPS) La militante sahraouie Aminetou Haidar a appelé lundi à Palma de Majorque (Baléares) à la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, et critiqué le « silence » du gouvernement espagnol, qui devrait « intervenir et soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
S’exprimant lors d’une conférence de presse quelques heures avant de recevoir le Prix international Jovellanos « Résistance et Liberté », Aminetou Haidar a relevé également que la position du gouvernement français à l’égard de ce conflit est « assez différente » que celle de son voisin espagnol, en expliquant que le premier « bloque la situation » et n »avance rien de positif » pour contribuer à une « solution pacifique » au conflit du Sahara occidental.
La première édition du Prix international Jovellanos « Résistance et Liberté, crée conjointement par les gouvernements régionaux des Asturies et des Baléares, a été attribué à la militante sahraouie en reconnaissance à sa lutte en faveur des valeurs démocratiques et à son courage pour la défense des droits du peuple sahraoui.
Tout en fustigeant la position de la France qui « nie l’existence du peuple sahraoui et son droit légitime à l’autodétermination », la +Gandhi sahraouie+ a enjoint le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero à se départir de son « silence devant les graves violations des droits de l’homme que commet le Maroc contre la population sahraouie dans les territoires qu’il occupe ».
Evoquant la situation des droits de l’homme dans ces territoires, Aminetou Haidar a affirmé que des militants sahraouis des droits de l’homme « sont arrêtés et emprisonnés quotidiennement, en violation des droits fondamentaux », en rappelant que des manifestations pacifiques comme celles des 9 et 10 mars « ont été sévèrement réprimées ».
Elle a eu également une pensée pour les plus de 500 sahraouis « qui ont disparu depuis 1976, sans aucune information sur eux à ce jour » et appelé à la libération des 50 autres prisonniers politiques actuels « arrêtés comme prisonniers de conscience », dont plus d’une vingtaine observent une grève de la faim depuis 18 jours dans les prisons marocaines.
Dans ce contexte, Aminetou Haidar a souligné que face à cette insupportable situation dans les territoires sahraouis occupés, la patience des jeunes générations à ses limites. « Je ne peux pas vous dire si ces jeunes sahraouis, qui sont systématiquement réprimés vont avoir la patience de continuer à résister pacifiquement », a mis en garde la militante sahraouie qui a appelé, pour cette raison, la communauté internationale à rétablir le peuple sahraoui dans ses droits. (SPS)
La première édition du Prix international Jovellanos « Résistance et Liberté, crée conjointement par les gouvernements régionaux des Asturies et des Baléares, a été attribué à la militante sahraouie en reconnaissance à sa lutte en faveur des valeurs démocratiques et à son courage pour la défense des droits du peuple sahraoui.
Tout en fustigeant la position de la France qui « nie l’existence du peuple sahraoui et son droit légitime à l’autodétermination », la +Gandhi sahraouie+ a enjoint le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero à se départir de son « silence devant les graves violations des droits de l’homme que commet le Maroc contre la population sahraouie dans les territoires qu’il occupe ».
Evoquant la situation des droits de l’homme dans ces territoires, Aminetou Haidar a affirmé que des militants sahraouis des droits de l’homme « sont arrêtés et emprisonnés quotidiennement, en violation des droits fondamentaux », en rappelant que des manifestations pacifiques comme celles des 9 et 10 mars « ont été sévèrement réprimées ».
Elle a eu également une pensée pour les plus de 500 sahraouis « qui ont disparu depuis 1976, sans aucune information sur eux à ce jour » et appelé à la libération des 50 autres prisonniers politiques actuels « arrêtés comme prisonniers de conscience », dont plus d’une vingtaine observent une grève de la faim depuis 18 jours dans les prisons marocaines.
Dans ce contexte, Aminetou Haidar a souligné que face à cette insupportable situation dans les territoires sahraouis occupés, la patience des jeunes générations à ses limites. « Je ne peux pas vous dire si ces jeunes sahraouis, qui sont systématiquement réprimés vont avoir la patience de continuer à résister pacifiquement », a mis en garde la militante sahraouie qui a appelé, pour cette raison, la communauté internationale à rétablir le peuple sahraoui dans ses droits. (SPS)
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