Par Rym Boukhalfa
«Les militants sahraouis des droits de l’homme vivent sous embargo médiatique et militaire dans les territoires occupés et subissent une répression mais pour notre cause, les pires châtiments marocains ne nous dissuaderont pas», affirment, à l’unisson, les douze activistes sahraouis des droits de l’Homme dans les territoires occupés dans un point de presse organisé à la Maison de la presse Tahar-Djaout.
En visite hier à Alger, après un séjour du 20 mars dernier au 3 avril dans les camps de réfugiés, la délégation, accompagnée de Brahim Ghali, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique, redoute l’accueil que lui réserveront aujourd’hui les autorités marocaines à l’aéroport de Casablanca. Soit l’arrestation, comme pour leurs sept camarades qui sont depuis à Salé, ou le libre passage.
«Dans un cas comme dans l’autre, nous continuerons à revendiquer notre droit à l’autodétermination», affirme Dadeche Sidi Mohamed, ancien détenu avant de remettre au président du comité national de soutien au peuple sahraoui, une lettre-testament aux médias algériens à publier en cas de harcèlement des autorités marocaines à leur retour dans les territoires occupés où la réalité est autre que celle décrite pas les médias arabes qui «ont tendance à prendre le parti du Maroc». M. Naâma Asfari et Mlle Soltana Khiya ont rappelé les violations des droits de l’Homme et la répression de Rabat.
M. Hamada a déploré les perceptions erronées de la question sahraouie en Occident et dans le monde arabe où cette question sahraouie semble aller à contre courant des objectifs du combat arabe». Tous ont rappelé le honteux accord tripartite (Maroc-Espagne-Mauritanie) qui prévoyait de partager le territoire sahraoui entre le Maroc et la Mauritanie et estimé que l’Espagne doit reconnaître son rôle historique dans la crise. La délégation a fait plusieurs escales hier. Après le siège du journal El Moudjahid, où chaque membre de la délégation a reçu un exemplaire du dernier Horizons Géostratégie consacré au Sahara Occidental, elle s’est rendue aux sièges du Sénat, de l’Organisation nationale des moudjahiddine, la Maison de la presse et le Musée du Moudjahid.
Partout, ils ont rappelé aussi que « la responsabilité du Maroc est engagée s’il arrive quoi que ce soit aux 29 grévistes de la faim. Partout où ils sont passés, ils ont reçu un appui.
En visite hier à Alger, après un séjour du 20 mars dernier au 3 avril dans les camps de réfugiés, la délégation, accompagnée de Brahim Ghali, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique, redoute l’accueil que lui réserveront aujourd’hui les autorités marocaines à l’aéroport de Casablanca. Soit l’arrestation, comme pour leurs sept camarades qui sont depuis à Salé, ou le libre passage.
«Dans un cas comme dans l’autre, nous continuerons à revendiquer notre droit à l’autodétermination», affirme Dadeche Sidi Mohamed, ancien détenu avant de remettre au président du comité national de soutien au peuple sahraoui, une lettre-testament aux médias algériens à publier en cas de harcèlement des autorités marocaines à leur retour dans les territoires occupés où la réalité est autre que celle décrite pas les médias arabes qui «ont tendance à prendre le parti du Maroc». M. Naâma Asfari et Mlle Soltana Khiya ont rappelé les violations des droits de l’Homme et la répression de Rabat.
M. Hamada a déploré les perceptions erronées de la question sahraouie en Occident et dans le monde arabe où cette question sahraouie semble aller à contre courant des objectifs du combat arabe». Tous ont rappelé le honteux accord tripartite (Maroc-Espagne-Mauritanie) qui prévoyait de partager le territoire sahraoui entre le Maroc et la Mauritanie et estimé que l’Espagne doit reconnaître son rôle historique dans la crise. La délégation a fait plusieurs escales hier. Après le siège du journal El Moudjahid, où chaque membre de la délégation a reçu un exemplaire du dernier Horizons Géostratégie consacré au Sahara Occidental, elle s’est rendue aux sièges du Sénat, de l’Organisation nationale des moudjahiddine, la Maison de la presse et le Musée du Moudjahid.
Partout, ils ont rappelé aussi que « la responsabilité du Maroc est engagée s’il arrive quoi que ce soit aux 29 grévistes de la faim. Partout où ils sont passés, ils ont reçu un appui.
Horizons, 04/04/2010
Soyez le premier à commenter