La conversion des marocains : Une exclusivité du règne de Mohamed VI

Le roi Mohamed VI ambitionnait d’être le maître de la Perestroïka marocaine ; il pensait être l’homme providentiel qui allait surmonter tous les obstacles et relever son pays plongé dans le chaos depuis plus de 35 ans. Mais il a échoué.

Dix ans après son accession au trône, le Maroc reste ce pays malade, aux prises avec les mêmes maux qui l’accablaient lorsque Mohamed VI était encore prince héritier. Son règne a bien été loué par ces médias français dont les patrons jouissent de somptueuses résidences secondaires au Maroc.

Mais la réalité a été vivement projetée par une affaire qui vient d’éclater: l’expulsion des énagélistes chrétiens. Il s’agit d’un affreux scandale. Les sujets du Commandeur des Croyants chagent de réligion à cause de la misère semèe par les politiciens du palais royal. Le roi et son gouvernement n’ont pas pu empêcher la catastrophe. Ils ne s’occupent pas de leurs compatriotes. Les marocains n’ont plus aucun repère. Ils voient les richesses les narguer au loin sans jamais en profiter. La délinquance explose et la révolte gronde. La pauvreté et la misère prospèrent dans les villes et des milliers de jeunes sans ressources ni perspectives alimentent une énorme souffrance sociale jusqu’au point de renier leur religion pour une vie meilleure. Ils changent l’allégeance au Commandeur des Croyants et à l’Islam contre des moyens de survie. Un phénomène que l’histoire du Maroc n’a jamais connu, une exclusivité du règne de Mohamed VI.

L’expulsion des évangélistes occidentaux a été très mal vue, mais le roi Mohamed VI n’avait pas le choix. Il cherche à marquer des points face aux islamistes qui montent de plus en plus. Mais au lieu de s’attaquer aux racines du problème, la misère, il préfère courir le risque d’être condamné par la communauté religieuse occidentale. Il doit jongler entre la société laïque et la montée du fondamentalisme d’autre part. S’il lâche trop de lest dans un sens ou dans l’autre, le camp adverse ne le rate pas. Mais le problème c’est qu’il se trouve en position de faiblesse : la corruption gangrène le corps social, la prositution, le Maroc est fort connu comme un pays de tourisme sexuel. Des phénomènes qui vont à l’encontre des principes d’un pays musulman dont il s’est érigé l’Imam, un pays où le ministère des affaires religieuses a davantage un rôle administratif et sécuritaire qu’un rôle politique. Un pays où le roi relâche les pédophiles et les chefs de réseau de prostitution européens et enferme les prostituées et les enfants marocains abusés.

Le discrédit actuel du roi Mohamed VI est à la mesure de l’espérance qu’il avait réussi à susciter au début de son règne dans son pays aussi bien qu’à l’étranger.

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