Une délégation sahraouie a participé, le 8 mars, à l’événement parallèle aux sessions du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme, « la réparation communautaire dans le contexte de la justice transitionnelle » organisé au palais de Nations Unies par le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme :
A la fin des interventions des conférenciers, Mlle N’habouha Lekhlifi, sœur de deux jeunes disparus et membre du Comité des Mères de 15 Jeunes Sahraouis enlevés le 25 décembre 2005, a pris la parole et fait un exposé de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental
Ahmed Herzenni, président du Conseil consultatif des droits de l’Homme marocain (CCDH), présent parmi les participants au Conseil des Droits Humains de Genève, au lieu de répondre sur les faits d’enlèvement et disparition forcées des 15 jeunes sahraouis s’est fait ridiculiser devant les assistants à cause de son rôle de simple policier au service des forces de répression marocaines. Dane le but de dévier les intervenants du sujet traité dans le cadre de ce panel, le représentant du Makhzen a accusé Mlle Nhabouha Lakhlifi d’appartenance au Front Polisario comme si une telle chose constituerait un crime. Le modèle de Commission de Vérité à l’image de l’expérience de l’Argentine a été développé par M. Rodolfo Mattrollo, Consultant secrétaire des Droits de l’Homme au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme de l’Argentine. Le Royaume du Maroc aura tout à gagner de s’inspirer de la dynamique de réconciliation réalisée au Pérou qui a été expliquée par M. Carlos Alberto Chocano.
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