Quito.- Des organisations équatoriennes de droits de l’homme ont exigé ce vendredi dans un communiqué, au premier ministre marocain, Abbas le Fassi, de démontrer à la communauté internationale la volonté politique du Maroc de s’acquitter des engagements internationaux en matière de droits de l’homme, en particulier ceux que émannent du Pacte International de Droits Civils et Politiques, dont le Maroc est un état membre depuis 1979.
L’Assemblée Permanente de Droits de l’homme (APDH) de l’Équateur et le Centre de Documentation sur les Droits de l’homme » Segundo Montes Mozo S.J. » (CSMM), des entités adhérentes à la Plate-forme Interaméricaine de Droits de l’homme, de Démocratie et de Développement (PIDHDD, Chapitre Équateur), ont exigé au Gouvernement marocain l’accomplissement des recommandations de la « Commission d’Équité et de Réconciliation », créée en janvier 2004, dont le rapport reconnaissait la responsabilité des autorités marocaines dans les graves violations de droits de l’homme.
L’APDH de l’Équateur affirme que la « communauté internationale observe avec impuissance les violations aux droits de l’homme de la population sahraouie dans les territoires occupés, en particulier la situation des activistes de droits de l’homme qui tend à se détériorer ».
Les deux organisations ont fait siennes l’affirmation d’Amnistie Internationale, Prix Nobel la Paix, qui soutient que « s’il n’y a pas de respect des droits de l’homme de la part du Maroc au Sahara Occidental occupé, la culture de l’impunité continuera de régner ».
Finalement, ils ont fait appel à la Chancellerie équatorienne à « surveiller cette situation, protégée dans l’universalité des droits de l’homme, au-delà des frontières et de la souveraineté des États, des arguments restrictifs dont on a l’habitude d’affirmer pour éviter le scrutin international ».
Source : SPS, 12 mars 2010
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