Buenos Aires.- La Ligue Argentine pour les Droits de l’Homme et l’Association Mères de la Place de Mai ont condamné la répression « brutale » pratiquée par le gouvernement marocain et ses forces de sécurité contre les sahraouis lorsqu’ils manifestaient pacifiquement pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, a informé ce vendredi la représentation sahraoui en Argentine.
« Nous répudions cet acte de violence contre la population civile, inscrit en système d’agression permanente et violation des Droits de l’homme », a affirmé la Ligue Argentine et « exige » de plus la liberté de tous les prisonniers politiques, en particulier les 6 activistes sahraouis emprisonnés dans les prisons marocaines.
« Nous nous solidarisons avec la lutte du peuple contre le régime d’occupation, de violation à son droit légitime à l’autodétermination et de l’exploitation des ressources économiques qui appartiennent seulement au peuple sahraoui », ajoute-t-elle dans sa note.
Par ailleurs, l’Association Mères de la Place de Mai « refuse » la répression « brutale » contre la population sahraouie, perpétrée mardi 9 mars passé, de la part des forces marocaines de sécurité.
Les Mères « nous exigeons la libération des prisonniers politiques et des sept défenseurs de droits de l’homme emprisonnés dans la prison militaire marocaine de Salé ».
De plus, elles expriment leur solidarité avec les « mères des 15 jeunes disparus », que dès 2005 cherchent ses enfants parmi les plus de 500 disparus qui provoque l’occupation marocaine de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), depuis 1975. (SPS).
Source : SPS, 12 mars 2010
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