Chahid ElHafed.- Plusieurs instances activant dans le domaine des droits de l’Homme en Amérique Latine ont condamné la répression exercée par les autorités d’occupation marocaines dans les villes occupées d’El Aaiun et de Dakhla.
Dans un communiqué parvenu à SPS, la Coordination populaire des droits de l’homme à Panama a dénoncé les actes de répression commis contre un groupe de militants et de manifestants sahraouis dans les villes occupées d’El Aaiun et de Dakhla.
Cette instance humanitaire a appelé le gouvernement marocain à respecter la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la communauté internationale à condamner le gouvernement marocain pour les dernières violations commises à l’encontre du peuple sahraoui en exerçant une pression sur Rabat pour l’amener à respecter les libertés et les droits de l’homme au Sahara Occidental et libérer les prisonniers politiques sahraouis.
A Buenos Aires, capitale de l’Argentine, la Conférence internationale des droits de l’homme et de la démocratie a condamné « la répression barbare » subie par les citoyens sahraouis à El Aaiun lorsqu’ils avaient reçu un groupe de militants des droits de l’hommes venus des camps de réfugiés sahraouis et des territoires libérés de la RASD.
Les conférenciers ont écouté une communication de l’ambassadeur sahraoui chargé de mission, M. Mohamed Salem Hamada qui a informé les personnes présentes des actes de répression ayant ciblé les manifestants sahraouis à El Aaiuun et Dakhla, a indiqué la Représentation du Front Polisario en Argentine.
D’autre part, le parlement chilien a « vigoureusement » condamné les actes de violence commis par les forces d’occupation marocaine dans ces deux villes, selon un communiqué de la mission sahraouie au Chili.
Les parlementaires chiliens ont exprimé leur « stupéfaction » après avoir visionné « des photos atroces » retransmises par les médias internationaux appelant le gouvernement chilien à « agir » immédiatement et à demander à Rabat des explications sur « ces actes barbares » commis contre les sahraouis notamment les militants des droits de l’homme, rappelle-t-on.
Ils ont également appelé leur gouvernement à informer toutes les organisations -notamment celles dont le Chili est membre- des violations commises contre les droits de l’homme et qui ont fait des victimes parmi les détenus d’opinion dans les prisons marocaines. (SPS)
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