Recherché activement depuis vendredi 13 février en Espagne dans le cadre d’une enquête pour abus sexuel contre des petites filles agées entre 8 et 10 ans, l’imam de la mosquée d’El Algar, à Carthagène, a été enfin arrêté mercredi dans la ville de Murcia.
L’imam marocain A.B., de 47 ans, donnait des cours de Coran et se livrait à des attouchements, d’après les déclarations des petites filles et de leurs parents. Il s’est enfui au Maroc.
Ce n’est pas la première fois que les imams des mosquées font parler d’eux. Au mois de juin 2009, Abdeslam Bahias, imam à la ville d’Orange (France) était écroué pour proxénétisme, en même temps que ses trois fils et une complice. L’homme était à la tête d’un réseau de traite humaine depuis 10 ans. Il faisait venir des jeunes femmes marocaines, issues pour la plupart du monde rural, puis les forçait à se prostituer.
Il n’est pas étonnant que des incidents similaires se produisent, puisqu’une grande partie de ces personnages ne sont pas de vrais imams mais des agents des services marocains depuis que le gouvernement marocain a décidé de contrôler la communauté marocaine en Europe parce que celle-ci échappe de plus en plus à l’emprise des autorités de Rabat, du fait que les imams sont souvent d’origine proche-orientale.
Les Marocains d’Europe pourraient en effet subir un endoctrinement et être manipulés contre la Dynastie et contre le Royaume. Pour faire face à cette menace, Rabat a demandé à ses ambassades et consulats en Europe de lui fournir une liste nominative des Marocains qui occupent les fonctions d’imams, de prêcheurs ou qui président des associations, afin de leur proposer des formations au Maroc avant de les enrôler dans l’encadrement de la communauté en Europe. Cette mesure cible essentiellement les pays qui abritent une importante communauté marocaine, comme la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et l’Espagne.
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