Nouvelle violation du cessez-le-feu par le Maroc

Le Maroc joue la guerre dans le territoire du Sahara Occidental. Les forces aériennes du royaume alaouite exécutent des manoeuvres militaires avec les F-5 et les Mirages F-1 français dans la région d’Oum Dreiga, près du mur de défense marocain.
Le roi des soumis, Mohamed VI, n’a pas pu digérer la gifle médiatique qui lui a fourni l’expulsion arbitraire d’Aminatou Haidar et aujourd’hui il essaie d’effrayer  la communauté internationale avec le rugir des avions de combat. 
Le Maroc, une fois de plus,  viole le droit international et les résolutions de Nations Unies. Il n’y a aucune chance que le Conseil de Sécurité réagisse à ce nouveau défi marocain, le gouvernement français est là pour l’empêcher, comme il l’a empêché, au mois d’avril dernier, de voter une résolution qui permette à la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) de surveiller le respect des droits de l’homme dans cette ancienne colonie espagnole. 
Le Maroc se moque constamment de l’ONU, du peuple sahraoui, de l’Espagne, de la France et des États-Unis, et de tout ce qui est contre son occupation illégale du Sahara, même au détriment des mesures de confiance que les Nations Unies essaient de cultiver entre les parties belligérantes. 
Le Maroc montre, une fois de plus, son intransigeance en recourant à des actes graves et inadmissibles, qui rentrent dans le cadre de l’escalade qu’il cherche vainement à imposer depuis qu’il a constaté l’échec flagrant de son plan d’autonomie. 
Le Maroc, dernier état colonial en Afrique commet chaque jour des crimes contre l’Humanité au Sahara Occidental qu’il occupe depuis 1975. Les sahraouis qui ne demandent que la tenue d’un référendum pour choisir leur avenir réclament depuis longtemps le « démantèlement » du mur de séparation de leur pays en deux construit par les Israéliens dans les années 1980 et dénoncent régulièrement la pose des 8.000.000 mines anti-personnelles sans aucune indication du danger qu’elles constituent pour les citoyens. 
Rabat qui sait qu’elle ne comptera pas sur l’administration Obama pour faire passer son «plan » au Conseil de Sécurité s’agite dans la douleur de la défaite diplomatique qu’il connaît depuis l’instauration du cessez-le-feu en 1991. Alors, il s’acharne sur la population civile sahraouie sous le regard complice des médias, des partis et des ONG’s marocains. Nul doute que les temps sont durs pour les Sahraouis vivants dans les territoires occupés par les forces marocaines. De la répression et encore de la répression est le lot quotidien qu’ils subissent. 
Aujourd’hui, vivre sous occupation marocaine signifie vivre avec la crainte des arrestations arbitraires, de la torture, de la détention sans procès, des procès injustes, des disparitions, et des exécutions sommaires, sans mentionner les discriminations sur les lieux de travail et le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc. 
L’escalade de répression, l’état de siège militaire et médiatique imposé au Sahara Occidental, le mur de la honte qui divise le territoire et la population sahraouis, qui est un crime contre l’humanité, constituent autant de facteurs qui violent les résolutions onusiennes et leurs efforts déployés dans la recherche d’une solution pacifique de ce conflit qui date de plus de 34 ans.

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