34 ans après le lancement de la Marche Verte, la communauté internationale refuse de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental. La dernière résolution de la IV Commission de l’ONU a réitéré que la question du Sahara occidental est une question de « décolonisation » et a réaffirmé le droit inaliénable du peuple sahraoui à « l’autodétermination ».
« Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », la résolution a rappelé à cet égard, « la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental ».
« Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », la résolution a rappelé à cet égard, « la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental ».
Le Maroc minimise l’importance de cette instance internationale « dont le rôle n’est pas aussi décisif que l’on pourrait croire » selon Le Matin, le journal officiel du palais royal dans son éditorial du 15 octobre.
L’Intifada dans les territoires occupés déjouant l’espoir porté sur le statu quo, Rabat choisit l’escalade en effectuant un grand déploiement policier et militaire dans le Sáhara Occidental avec pour objectif d’empêcher que des manifestations de solidarité avec les sept militants des droits de l’homme sahraouis arrêtés le 8 octobre pour avoir visité les campements de réfugiés à Tindouf (Algérie).
Ne trouvant aucun argument pour les condamner, les activistes sahraouis sont accusés « d’espionnage pour l’ennemi » et les frontières du Sahara Occidental fermé aux militants sahraouis.
Le plan d’autonomie mort, l’annexion échouée, la condamnation des organisations internationales des agissements contre la presse indépendante et la répression exercée contre les sahraouis, le régime marocain se trouve isolé. Dernier recours : se prosterner devant les lobbys sionistes américains les plus radicaux pour lui porter du secours. Ainsi, le roi Mohamed VI a le décoration, le 9 octobre, d’Issaacson, leader de l’AJC rentre dans ce cadre.
Au niveau intérieur, la société marocaine est déçue par les agissements du pouvoir. Les espoirs soulevés par l’avènement du roi Mohamed VI se sont avérés imaginaires.
Les citoyens sahraouis des territoires occupés se sont levés contre la corruption et la précarité. Ainsi, plus de 100 personnes ont investi les batiments vides d’un quartier résidentiel pour revendiquer du logement. La visite du ministre de l’intérieur marocain à la ville de Laayoune rentre dans le cadre de l’organisation de la nouvelle escalade contre les sahraouis.
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